APRES MOI… LE DELUGE !

Prado Déborde…

Quand la TG prend l’eau… L’équipage écope !

• La pluie ça mouille, l’eau ça court, Au secours la TG coule !

Ce 15 juin 2010, le TPG n’est pas là (en réunion), la Chef des Services en congé.

 Dans la TG : containers poubelles pour recueillir l’eau dans les couloirs, escalier inondé sur 5 étages, ascenseurs HS, 4ème et 3ème étage durement touchés, dalles de plafond effondrées, tableaux électriques noyés et ruisselants d’eau, la comptabilité « aveugle » car dans le noir, les serveurs réseau mis hors service, Restaurant administratif inondé (pas de repas possible)…

Chez nos voisins, c’est la DGCCRF qui a les pieds dans l’eau ainsi que l’inter- région »…

Car il a plu, dehors, dedans, en dessus, en dessous sur Prado- Borde !

Les toitures sont en cours de travaux… d’étanchéité… (plan de relance !) Elles n’ont pas été « bâchées » préventivement… Pourtant, le Service Public de Météo France avait prévu de fortes pluies… Dés 4h00 du matin ce 15 juin, la pluie était là…

 Le 15 au matin, la CGT Trésor a aussitôt entrepris la « visite » des locaux sinistrés en même temps que nous rencontrions les agents.
Des collègues parent au plus pressé : les pieds dans l’eau ils « écopent ».

Soulignons ici l’intervention efficace des chefs de services et des collègues du service « gestion » (budget logistique, matériel, gardiens).

 Des entreprises sont contactées pour intervention… les électriciens seront là en début d’après midi… Sauvé par une éclaircie, les courants d’air assèchent les sols… et les couloirs… et permettent aux collègues qui écopent d’un peu souffler. Sur le toit, l’entreprise « bâche » enfin !

 Dés le matin, la CGT Trésor a également rencontré la direction : le directeur départemental présent (M. Blanco) fait face à l’urgence tout au long de la journée.

• C’est la CGT qui prend l’initiative de contacter l’Inspecteur Hygiène et Sécurité. Il vient sur place et fait part de son expertise et des principaux risques encourus. (risques électriques et chutes)

Il nous est indiqué qu’en l’état des connaissances, les agents ne courent aucun risque électrique.

La CGT prend en compte l’avis de l’expert.

• Les pompiers ont cependant indiqué que les tableaux électriques sont inondés et que le plus rationnel est « de couper le disjoncteur général ».

Sauf que couper le « général » nécessite l’intervention d’électriciens habilités (Alsthom ?)… avec tenues isolantes adaptées…

Qui osera prendre la décision ? Personne.
A moins que des consignes n’aient été données de « l’extérieur » pour ne rien « couper »…

Dans la direction locale, certains tentent de minimiser les risques. Pourtant, nombreux sont les agents à s’interroger sur les risques électriques réels…

La CGT a pu se rendre compte que :

• Des disjoncteurs n’ont pas fonctionné : ainsi, des électriciens présents sur place nous ont confirmé que le matériel était obsolète ! Des tableaux sont à refaire et la sécurité est à renforcer (prévention risque humain) ! Y compris, malgré la coupure de certains compteurs, l’électricité est susceptible de passer quand même !

Pendant la matinée, la CGT est intervenue à plusieurs reprises pour s’étonner que, hormis le RDC, l’électricité soit encore présente dans tous les secteurs… malgré l’inondation.

(Un chef de division a même proposé à un « cégétiste » de rentrer dans le local technique et d’actionner lui même le disjoncteur… Histoire d’être « grillé à la vapeur ? ! ».
Nous mettrons ce type de réaction sur la difficulté qu’ont certains à gérer leur stress.)

 L’infiltration d’eau a des conséquences sur les dalles de sol : L’Inspecteur Hygiène et Sécurité a rappelé que l’exposition à l’eau risquait de desceller les dalles et de rendre friable la colle qui contient de l’amiante… Des prélèvements pour analyses devront donc être rapidement effectués. La CGT va particulièrement être vigilante sur ce risque pour la santé.

Nous nous félicitons qu’aucun accident ne se soit produit malgré :

 les sols détrempés
 l’escalier inondé
 les dalles de plafond effondrées
 l’incertitude actuelle sur le niveau de sécurité des installations électriques

Les services de gestion - matériel ont pris à bon escient des mesures de confinement de certains locaux.

La CGT a demandé à la direction locale que les agents puissent partir au plus tôt, ceux ci étant dans l’incapacité matérielle de travailler.

Des travaux seront nécessaires pour remettre en état les locaux et les installations après « séchage » des zones techniques.

Dés le 16 juin, certains collègues iront travailler au DIT pour certaines tâches impératives nécessitant l’accès aux applications informatiques.

La direction est dans le flou… et les agents dans le noir. Ce 16 juin, il n’y a pas d’électricité à la TG…

La CGT demande la convocation d’un CHS

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