ACTUALITE
> Finances Publiques
> Générale
> Fonction Publique RGPP/MAP
> Finances : Impôts, Trésor, Douane, Dgccrf, Insee...
> Fusion Impôt DGI Trésor DGCP et Restructurations
> SIP Services Impôts des Particuliers
> La Politique Immobilière de l’Etat
Publications
> Règles de gestion
> CAP : Mutation, Notation, listes d’aptitude
> Analyses
> Comité Technique Local
> Hygiène Sécurité / Action Sociale
> XIII’OR 13, le journal de la CGT Trésor 13
Personnel
> Elections Professionnelles 2011
> Catégorie A
> Catégorie B
> Catégorie C
> Contractuels de droit public ("Berkaniens")
> CARRIERE NOTATION
> Droits et Garanties Fonction Publique
> ARTT, CONGES, QUOTITES DE TRAVAIL
> ELECTIONS 2007
> Droit à MUTATION
> SOUS TRAITANCE (Nettoyage, Restauration,...)
SE SYNDIQUER ? A quoi ça sert ?...
L’Image du Jour
PROTECTION SOCIALE
INTERPRO Bouches du Rhône et PACA
JUSTICE FISCALE
Formation syndicale
Archives
> Archives Trésor
PETITIONS
LES MISSIONS DRFIP 13
> Missions Gestion Publique
> Missions Fiscales
> Missions Informatiques
Société, interview, témoignages...
> Autre
> LA LIBRAIRIE DE LA NVO- CGT
> Point de vue
Vous �tes dans la rubrique :
> ACTUALITE > Générale

Imprimer cette page

13 oct.2005 Conflit SNCM : Déclaration de la CGT 13

Déclaration de l’UD : Conflit SNCM

Les personnels marins et sédentaires de la SNCM viennent de voter la suspension du mouvement sous la forme de grève reconductible entamée le 20 septembre 2005.

L’UD CGT des Bouches du Rhône salue cette prise de position qui pour être responsable n’en ait pas moins lucide.

Le gouvernement est donc passé en force sur la question de la privatisation de la SNCM.

Pour ce faire, il a utilisé d’une part le chantage au dépôt de bilan et les licenciements qui en découlent et d’autre part les promesses sur l’avenir de l’entreprise.

Ainsi, il a affirmé à plusieurs reprises qu’il n’y aurait pas de licenciements, que la future entreprise conserverait sa capacité de flotte et son unicité.

L’Union Départementale CGT 13, comme les syndicats marins et sédentaires de la SNCM, continue à penser que la privatisation ne constitue pas la meilleure garantie pour ces objectifs.

En votant la suspension de la grève, à l’occasion d’une consultation à bulletin secret proposée par la CGT, les personnels concernés ont donc choisi la meilleure situation pour eux et leurs familles, afin de pouvoir continuer à peser sur les orientations et les évolutions de la future compagnie maritime.

Les personnels marins et sédentaires - ainsi que l’organisation syndicale dont ils se sont dotés, la CGT, en votant massivement pour elle depuis la création de la SNCM -ont eu à faire face à un déferlement médiatique sans précédent.

Le gouvernement, les politiques locaux de la majorité UMP, le patronat, ont trouvé des relais complaisants à leur opération de discrédit des salariés en lutte, qu’ils soient de la SNCM, du PAM ou de la RTM.

Ce quasi-unanimisme médiatique n’est pas sans rappeler le divorce constaté entre la plupart des lignes éditoriales et le vécu de l’opinion au moment du référendum du 29 mai dernier, sur le Traité Constitutionnel.

Pour autant, la vérité, nourrie par l’esprit de résistance face aux dégâts économiques et sociaux de l’ultralibéralisme, se fraie son chemin.

L’avenir confirmera que les salariés de la SNCM ont eu raison de lutter contre la privatisation de leur entreprise ; comme ceux de la RTM ont raison de continuer à lutter, sous les formes qu’ils décident démocratiquement, contre la privatisation de la leur.

Ils ont permis que cet enjeu de société devienne une question revendicative comme les autres, c’est-à-dire qui ne découle d’aucune fatalité.

De ce point de vue, les avancées obtenues par les personnels du Port Autonome de Marseille avec également leur syndicat CGT majoritaire, confirme que tout est question de rapport de forces.

La SNCM a été affaiblie, parce que l’Etat Français, soutenu par l’Union Européenne, a permis depuis des années à une compagnie privée, la Corsica Ferries, d’assurer les traversées Corse - Continent avec des marins du tiers monde, uniquement dans les périodes rentables et avec des aides publiques.

C’est à ces logiques que la lutte des salariés de la SNCM s’est heurtée ; c’est pour d’autres logiques, qui placent au cœur le progrès social, que la lutte va continuer sous d’autres formes.

Cette situation nouvelle confirme la nécessité de réussir le prochain rendez-vous du TOUS ENSEMBLE POUR LE PROGRES SOCIAL.

SAMEDI 15 OCTOBRE, à l’occasion de la manif unitaire à 15 H 00 au Vieux Port, en présence de Bernard Thibault, Secrétaire Général de la CGT, et de responsables nationaux d’autres organisations syndicales.
Marseille, le 13 octobre 2005