Déclaration de la CGT

Cette troisième semaine de janvier va représenter le premier grand mouvement revendicatif de 2005 :
 les personnels de la poste seront unitairement dans l’action le 18 janvier,
 les cheminots et les agents d’EDF-GDF le 19,
 les fonctionnaires de l’État, des collectivités territoriales et des hôpitaux le 20,

C’est la grande majorité du service public qui se mobilise. La Cgt soutient sans réserve toutes ces initiatives.

Au cœur des préoccupations se trouvent les revendications de salaire, de pouvoir d’achat, mais aussi les exigences en matière d’emploi et de moyens pour accomplir les missions au service des usagers et de la collectivité.

Il faut dire que les mises en cause se multiplient, elles sont doublées de campagnes anti-service public et d’attaques inacceptables portées parfois par les ministres eux-mêmes. Il est légitime que les fonctionnaires et agents publics réagissent.

Mais le rapport de force qui se construit dépasse la dimension revendicative classique.

Il s’agit bien d’un mouvement largement en phase avec les préoccupations des usagers, qui vise à défendre le droit pour tous d’accéder à des véritables services collectifs, partout, sur tout le territoire, à la campagne comme dans les quartiers des villes, dans des conditions d’égalité et de qualité permettant de répondre aux besoins.

Il trouvera son prolongement dans la mobilisation interprofessionnelle du 5 février prochain qui doit massivement rassembler salrié-e-s du privé et salarié-e-s du public pour la défense de leurs revendications communes : temps de travail, salaires, protections conventionnelles et statutaires.

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