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06/06/2013 et 07/06/2013 : Site de Ste Anne : Les agents se mobilisent pour sauvegarder les services de proximité et les missions, contre la délocalisation, la concentration et ... la vente du site ! Ils reçoivent le soutien des élus et de la société civile ! Reportage TV de la Chaîne Marseille et presse régionale

Ste Anne : Pour le service public !

Pas pour en faire cadeau aux affairistes du business immobilier !

6 juin 2013 : les agents veulent garder le service public de proximité

JOURNAL LCM du 07/06/2013 19H30

JOURNAL LCM du 7/06/2013 19H30
JOURNA LCM
Lettre ouverte de la CGT et de Solidaires à M. Bezard, Directeur Général

Marseille le 6 juin 2013

Monsieur le Directeur Général,

Ce jour, 6 juin 2013, les personnels du site de Sainte Anne à Marseille étaient regroupés devant le site pour exprimer fortement leur opposition au déménagement du Pôle Contrôle Expertise prévu ce jour.

Devant cette forte mobilisation la direction locale est venue sur place rencontrer les agents avec deux propositions : pas de déménagement ce jour et une audience pour mettre « tout sur la table ».

Après avoir reçu l’assurance directoriale que toutes les questions seraient abordées, y compris celles tenant au déménagement du pôle de contrôle et d’expertise de Ste Anne, les agents ont décidé d’assister à cette audience en présence de leurs organisations syndicales.

Ils ont pu se rendre compte, quelques instants après le début de la réunion, que le dialogue social et la volonté d’ouverture qui le matin même semblait prévaloir de la part de l’administration n’étaient qu’affichage.

En effet, à des questions simples ne devant donner lieu qu’à des réponses précises, n’ont été apportées que des demi réponses confuses, voire pas de réponse du tout.

Il a fallu notamment plus d’une heure pour que l’administration, oppose une fin de non recevoir radicale à notre demande de moratoire sur les déménagements en cours ou à venir, notamment pour ce qui concerne le pôle CE.

Pourtant, suite à notre question le 15 novembre, lors de votre venue à Marseille, vous aviez répondu que l’ensemble du contrôle fiscal installé sur le site de Sainte Anne ne subirait pas de déménagement.

Que l’on sache, un pôle CE fait par définition partie du pôle fiscal.

C’est non seulement contraire à vos engagements, mais encore à toute forme de logique la plus élémentaire.

Quelques membres de la direction locale face aux agents, aux élus du Front de gauche, au CIQ,...)

Par ailleurs, en même temps que vous nous annonciez la suspension de la vente du site, vous persistiez à vouloir transférer rue Borde les SIE et SIP 7/9/10.

Depuis quatre ans maintenant nous expliquons que le transfert des SIP-SIE 7/9/10 à Borde en plus des SIP-SIE qui y sont déjà, à savoir 1/5/6/8, est une aberration.

Cette concentration de services regroupe, en plus des personnels, plus de la moitié des contribuables de la deuxième ville de France, dans des locaux fondamentalement inadaptés.

Depuis l’instauration de la RGPP, la ville de Marseille est passée de 17 sites et postes DGI-CP à 4 sites DGFIP.
Plusieurs postes et sites ont été ou sont en vente ou rendus à leur propriétaire.

Il est temps d’arrêter et de conserver à Sainte Anne les services qui y sont implantés.

En revanche, nous proposons que par exemple, soit examinée l’éventualité d’un transfert, rue Borde, de deux gros services de la DRFIP, à savoir la RFMAP et Marseille Amendes, qui sont déjà à proximité de la rue Borde dans des locaux loués dans le parc privé et qui coûtent environ un demi million d’euro par an au contribuable.

Nous proposons également que soit examinée la possibilité d’installer à Sainte Anne d’autres services administratifs.

En effet, même en conservant les services qui y sont aujourd’hui, il reste encore de la place pour bien du monde à Ste Anne.

Les personnels et leurs représentants renouvellent ici leur demande d’arrêter les transferts des SIE, SIP, PCE et France Domaines et de réunir une table ronde avec tous les acteurs concernés par l’avenir de ce site et éventuellement de vous rencontrer à cet effet.

Pour La CGT Finances Publiques 13

Philippe Laget

Co-secrétaire départemental

Pour Solidaires Finances Publiques 13

Denis Chovet

Secrétaire Départemental


Article Marseillaise du 07/06/2013
Le lien :
http://www.lamarseillaise.fr/marseille/marseille-social/item/20898-on-ne-veut-pas-dun-service-public-low-cost

« Nous voulons de la qualité, pas d’un service public low-cost. »

Hier, sur les marches de l’un des bâtiments du centre des impôts de Saint-Anne, Philippe Laget, co-secrétaire départemental de la CGT Finances publiques, et Denis Chovet de Solidaires expliquaient les raisons de la mobilisation d’une centaine d’agents venue empêcher le déménagement du service des impôts aux particuliers et professionnels sur les sites de Borde-Prado et Sadi-Carnot déjà saturés.

Une tente était même installée sur la pelouse « au cas où » et l’explication quelques instants plus tôt avec la sous-directrice du pôle ressources humaines a tourné court tant les positions étaient diamétralement opposées. En fait, résumait Jean-Claude Estival, membre de la CGT Finances publiques, « nous sommes sur nos gardes depuis 4 ans, parce que ce terrain de Saint-Anne est une affaire pour la promotion immobilière. Avec vue sur la mer, dans un quartier de standing, l’État qui vend ses bijoux de famille voit ici une belle opportunité financière se réaliser. Mais heureusement, la vente a été gelée. »

« Les agents ont 
un devoir d’alerte »

Sur les marches, tour à tour, différents responsables expliquent les raisons de ce ralliement à une cause qui leur semble juste et nécessaire. C’est le cas du président du comité d’intérêt de quartier, Claude Guilhem, qui prône l’inverse de ce qui est en train de se produire, à savoir une extension de ce service public dans l’enceinte même de l’établissement : « Regardez comme les policiers du commissariat d’Haïfa sont à l’étroit dans leurs locaux. Ils ne seraient pas mieux ici ? » Ceinte d’une écharpe tricolore, élue PCF du secteur, Marie-Françoise Palloix, 40 ans de Finances publiques, trouve elle aussi la décision absurde : « Les responsables et les agents du centre ont un droit de retrait mais aussi un devoir d’alerte, lorsque le service public est menacé. Dans le 8e arrondissement, il y aussi des ménages modestes, d’humbles retraités qui ont besoin d’un service public de proximité, ce départ des impôts seraient une grave erreur. »

Puis les agents de Saint-Anne ont été invités à voter à main levée pour savoir s’il fallait se rendre à la rue Borde pour répondre à l’invitation de la direction. En guise de discussion, raconte Philippe Laget, « c’est un refus de discuter qui a été opposé. Il n’y avait meilleure solution que la leur, sans entendre nos propositions. Seul compte pour eux le déménagement. Par conséquent, vu l’illégalité de la procédure qui se passe de commission technique et d’un vote, on filtre le centre jusqu’à nouvel ordre. »

stéphane revel


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