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Vous �tes dans la rubrique : > INTERPRO Bouches du Rhône et PACA Nos raisons d’être dans la lutte avec les "Sans - Papiers" ! Depuis 4 mois, plus de 200 Sans- Papiers luttent pour obtenir leurs régularisations. De manif en manif, d’action en action, cette lutte est devenue emblématique pour dénoncer des situations intolérables : Travail clandestin toujours mal payé, surexploité, au plus grand profit du patronat.
Cette lutte exemplaire leur permet de vivre à visage découvert, de faire parler d’eux, de faire connaître leur réalité quotidienne. Et on est loin des clichés xénophobes, des relents racistes que certains, en vue d’échéances électorales, font passer dans la société en s’appuyant sur des lois de plus en plus anti- démocratiques. La CGT du département s’est engagée dans ce combat avec les Sans Papiers parce que nous sommes une organisation syndicale qui combat la mise en concurrence des salariés et leur exploitation, un syndicat qui combat la précarité ainsi que le racisme et toutes les discriminations.
Nous sommes dans ce combat parce que les sans- papiers en lutte sont avant tout des salariés. Le rapport de force créé par leur lutte a obligé le Préfet à accepter d’étudier tous les dossiers. Une porte s’est ouverte, continuons à en ouvrir d’autres. Après le parrainage républicain du samedi 24 juin, une nouvelle étape dans la mobilisation : MANIFESTATION SAMEDI 1ER JUILLET 2006 A 18H00 DE LA MAIRIE DE MARSEILLE VERS LA PREFECTUREENSEMBLE, EXIGEONS LA REGULARISATION DES SANS-PAPIERS EN LUTTE ET LE RETRAIT DE TOUTES LES LOIS XENOPHOBES. COMMUNIQUE DE LA CONFEDERATION GENERALE DU TRAVAILLa Cgt appelle à manifester le 1er juillet à Paris et dans toute la France, avec le collectif « uni-e-s contre l’immigration jetable », le réseau « Education sans frontières » et les collectifs de sans papiers Le 16 juin, le Sénat a adopté la proposition de modification du Code d’Entrée et de Séjour des Etrangers et du Droit d’Asile (CESEDA), déjà votée le 17 mai par l’Assemblée nationale, sur proposition du ministre de l’Intérieur. Cette réforme, qui va être examinée en commission mixte paritaire (députés et sénateurs), pourrait être définitivement adoptée avant le 1er juillet. Restera l’ultime arbitrage du Conseil Constitutionnel. Si la loi est validée en l’état, des dizaines de milliers de sans-papiers, ainsi que leurs enfants, se verraient immédiatement condamnés à l’irrégularité perpétuelle, traqués, pourchassés, expulsés. Déjà le ministre de l’Intérieur prévoit, à compter du 1er juillet, fin de l’année scolaire, d’accentuer les arrestations d’étrangers en situation irrégulière notamment en s’en prenant à leurs enfants, comme il l’a déjà scandaleusement permis dans une école maternelle du Mans, où la police est allée chercher deux enfants de 3 ans et de 6 ans, pour les mener au commissariat, avant de les expulser avec leur maman... Il s’agit pour le gouvernement et le patronat de poursuivre une offensive de précarisation généralisée des salarié(e)s de notre pays. En ne leur permettant un travail légal que sous un statut très précaire, celui du « travailleur temporaire », c’est un cadeau offert aux employeurs, qui décideront de la durée du contrat de travail, et donc de la durée de leur séjour en France. Gare au salarié étranger qui oserait vouloir défendre ses droits de salarié ! Elle est inefficace, dangereuse, et contraire aux valeurs de notre République. Elle ne doit pas s’appliquer. Elle doit être retirée. La Cgt appelle à manifester le 1er juillet 2006, |
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