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TETE A QUEUE DE CAMDESSUS : SARKOSY ENTHOUSIASTE...

Oui, la France et l’Europe ont un besoin urgent d’une nouvelle croissance. Mais ce ne sont certainement pas les mesures libérales prônées par Michel Camdessus qui permettront d’atteindre cet objectif.

Le rapport part d’un certain nombre de constats que la Cgt partage : le besoin de transformer le contenu de la croissance, le souci du plein emploi, le rôle et la place de l’industrie, les problèmes posés par la déformation de la répartition de la valeur ajoutée au détriment des salariés.

Mais les contradictions du rapport éclatent très vite :
- la banque et la finance sont totalement absentes de la réflexion ;
- le social est pour l’essentiel ramené à la question de la lutte contre l’exclusion ;
- la question de l’Etat se limiterait aux problèmes de l’endettement et de la productivité ;
- le débat macro-économique global est enterré au profit d’un simple aménagement du pacte de stabilité européen.

Si quelques propositions méritent examen, force est de constater que les principales suggestions de Michel Camdessus visent avant tout à accroître la concurrence entre salariés sur le « marché du travail » :

- affaiblissement du CDI,
- généralisation du cumul emploi-retraite,
- contournement du régime des heures supplémentaires,
- relèvement des seuils pour les obligations sociales des entreprises...

Les propositions sur les conditions du licenciement confortent et prolongent celles que souhaite imposer le Medef.

En matière de salaire, le salut viendrait une nouvelle fois de l’extension de la prime pour l’emploi et d’une modération salariale. On ne sort pas vraiment du « dogme du coût du travail » !
Le débat sur les 35 heures qui occupe à lui seul 3 pages sur les 14 du chapitre introductif du rapport sert une nouvelle fois de prétexte à des remises en cause des dispositions essentielles du Code du travail.

Dès lors, les quelques paragraphes sur les conditions de travail, la représentation des salariés, la participation, la formation, l’amélioration des qualifications, la construction du droit social communautaire ou la gratuité de certains services, apparaissent comme de fausses fenêtres qui ne donnent pas vraiment le change.

Des reculs immédiats considérables contre de vagues promesses, il n’est pas question pour la Cgt de s’inscrire dans ce type de compromis. On ne revalorisera pas le travail en mettant en cause les droits des salariés, en faisant payer les études supérieures et en exonérant les entreprises de contribution sociale. Monsieur Camdessus qui opte pour des propositions libérales, se trompe vraiment de chemin.


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