accueil | contacts & élus | liens | Photos Affiches CGT | |
Vous �tes dans la rubrique : > Publications > Comité Technique Local 18/04/2011 : CTPD SIP Martigues et Campagne IR : le compte rendu de la CGT CTPD du 18 avril : le compte renduA l’ordre du jour, il y avait d’abord la mise en place du SIP de Martigues (voir également le compte rendu spécifique rubrique SIP). Un exercice qui pour la direction était tout à fait formel. Nous avons dénoncé cette mascarade et demandé comment il se fait que le procès verbal du " groupe projet " du 24/ 3/2011 sur le SIP ne soit toujours pas en ligne, près d’un mois après ? Réponse de la parité administrative : le PV est à la signature de Mme Reisman.
Autre manque grossier : les documents soumis au CTP ne donnent pas de chiffre concernant les flux d’usagers attendus dans le cadre du SIP. Imprécise sur les charges de travail, l’administration est quand même beaucoup plus précise lorsqu’il s’agit de sabrer dans les effectifs : – 2 C au CDI au 1/09/2011 et – 2 minimum également concernant le secteur recouvrement qui passerait de 12, 2 agents à 10,2, du fait de départs à la retraite non compensés.
CAMPAGNE IRAutre sujet, la campagne IR : la durée de la campagne est allongée cette année (du 26/04 au 30/05). Les réceptions en mairie sont réduites (il est prévu seulement 3 ½ journées sur Aix, St Martin et Port Saint Louis du Rhône) au motif de "prioriser" la réception dans les trésoreries de proximité. Concernant l’accueil téléphonique, la direction a informé du maintien de plate formes téléphoniques sur Marseille et d’un système où tour à tour chacun des secteurs ferait office de plate forme sur les autres sites. La direction prévoit d’étendre la réception entre midi et deux durant les deux dernières semaines de campagne sur Marseille et Aix. S’il est envisagé de rémunérer les agents recevant à la pause méridienne, par contre le volontariat ne sera pas forcément de mise puisque la direction déclare : ce sera le "volontariat de préférence". Autrement dit, on pourra avoir des volontaires désignés d’office. Les collègues d’Aix apprécieront, eux qui dernièrement en HMI "impôts-trésor" ont soulevé la question en s’indignant que la direction puisse vouloir imposer le travail à la pause méridienne. Notre position est claire : nous serons aux côtés des agents pour nous opposer à toute mesure autoritaire. Cela d’autant plus que sur les autres sites, les horaires traditionnels seront respectés. La CGT est intervenue avec force pour dénoncer le fait que des pressions ont été exercées sur les collègues des secteurs recouvrements (à Aix en particulier) pour qu’ils acceptent de participer à la saisie des déclarations ( oralement lors de l’entretien d’évaluation-notation ! ) mais aussi par écrit puisque la pression est allée dans certains cas jusqu’à en faire un des objectifs de l’année). Il s’agit très clairement de la remise en cause du respect des métiers, doctrine officielle de la DGFIP. Après avoir tergiversé, la direction a finalement accepté de rappeler aux chefs de service le respect des métiers pendant la campagne. Concernant les auxiliaires- vacataires, si les crédits sont en réduction sensible pour l’ensemble des services cette année d’après les représentants de la direction ( la direction s’est engagée à fournir les chiffres), ce n’est pas le cas concernant les crédits d’auxiliaires affectés à la campagne IR qui sont maintenus à niveau. Quant aux travaux auxquels les auxiliaires- vacataires seraient amenés à participer, le chef du pôle fiscal n’a pas exclu que "de façon marginale ils participent à la saisie". Main d’oeuvre pas chère : le stagiaire.Le chef du pôle Ressources et Pilotage, mécontent d’avoir été mis en cause à ce sujet à Tarascon par des agents, s’est saisi de l’occasion pour se livrer à une défense en règle de l’emploi de "stagiaires" dans les Conservations des Hypothèques ainsi qu’à France Domaine : c’est pour leur rendre service, nous a-t-il dit. C’est oublier que si les étudiants des écoles notariales sont demandeurs c’est parce que l’accomplissement du stage de six mois est obligatoire pour valider leurs études. Résultat : des étudiants à bac + 5 obligés de travailler 4 jours par semaine pour une rémunération inférieure à 400 euros à la place des cadres C dont les postes ont été supprimés. Cela s’inscrit dans l’application d’une politique qui consiste à substituer à des emplois statutaires rémunérés en fonction de la grille indiciaire de la fonction publique des emplois précaires (les jeunes étant les premiers concernés) payés "une misère". Voilà la réalité sinistre que notre directeur recouvre du voile sympathique du service rendu à de jeunes étudiants. Toujours est-il que des stagiaires, des auxiliaires et des agents de recouvrement qui saisissent des déclarations, c’est autant d’éléments de nature à gonfler artificiellement les stats de la saisie et à justifier de nouvelles suppressions de postes. Raison de plus pour s’y opposer. Le 20/04/2011 |
|
Ce site utilise apache, php et mysql et est réalisé avec SPIP logiciel libre sous license GNU par le SNT-CGT. |