D’Estienne d’Orves à Aix : la verrière en ébullition !

Avec une façade sud et une façade ouest composées d’une immense verrière sous nos latitudes, il n’est pas besoin d’être devin pour savoir que dès que la température monte une grande partie des bureaux se transforment en sauna dans cet immeuble. Ce n’est pas pour rien qu’il a été équipé de la clim dès l’origine.

Cela n’a pas empêché la DRFIP, cette année, de jouer la montre et de différer au maximum la « mise en climatisation ».

Que les collègues travaillent par des températures dépassant allègrement les 30°, ce n’était pas un problème pour la Direction.

Contactée dès lundi par la CGT, elle a commencé par opposer un argument qu’elle jugeait imparable : "la température va baisser en fin de semaine".

Avec un argument de cet acabit, elle pensait peut-être gagner des semaines.

 Mais les collègues n’ont pas accepté, ils n’acceptent d’avoir à travailler dans ces conditions.

La norme de l’AFNOR pour le travail de bureau est de 23 à 26° maximum. Devant la pression, les mails de protestation des collègues qui se multipliaient, la Direction a fait des promesses : l’entreprise de maintenance va venir.

 Mais ne voyant rien venir, les collègues ont pris les choses en main avec la CGT. Après un premier rassemblement lundi, mardi à 14 heures quasiment tous les agents de tous les services ont quitté leurs bureaux et investi le hall pour exiger que la Direction agisse enfin.

1° réponse du représentant de la Direction : « Que les agents rejoignent leurs bureaux ». Ah, mais ! Facile à dire d’un bureau de la DRFIP à Marseille. A ceci près que l’état d’esprit des collègues n’était pas du tout à obtempérer à ce genre d’oukaze. Ils sont restés dans le hall bien déterminés à obtenir que la Direction se bouge. Ils sont passés au dessus de ce représentant, des directeurs ont été directement contactés.

Résultat, un représentant de la Direction présent sur Aix a été dépêché pour venir en direct négocier avec les agents. Résultat : les collègues ont été autorisés à partir et une demi heure après l’entreprise de maintenance était présente sur le site pour réaliser la « mise en climatisation ».

Rien ne dit que demain la clim fonctionnera, mais une chose est sure : les agents ne sont pas prêts d’accepter de travailler dans le sauna de D’estienne d’Orves.

Ils aviseront avec la CGT en fonction de l’évolution de la situation.

On travaille déjà pour un salaire bloqué, on ne va pas en plus accepter n’importe quoi au niveau des conditions de travail !

Les agents de D’estienne d’Orves montrent la voie : que sur tous les sites où les conditions de travail sont insupportables en raison de l’absence de climatisation, les agents avec leurs organisations syndicales prennent les choses en main !

C’est la seule manière pour faire entendre raison à la Direction !

---