Une délégation CGT s’est rendue ce mercredi 27 avril 2011 dans les locaux du service Recouvrement Produits Divers et du service Dépôts de fonds et clientèle institutionnelle.
Ces deux services, installés en rez-de-chaussée dans les anciens locaux de la trésorerie des amendes sont surplombés par les locaux en travaux de l’ancienne trésorerie de Marseille 8 et du centre de formation professionnelle.

Nos collègues travaillent dans des conditions déplorables.

Ce fût d’abord des journées rythmées par les coups de masse pour abattre les cloisons : et c’est pas fini.

Aujourd’hui c’est la découpe du béton de la chambre forte.

L’administration, une fois de plus, se contrefiche des conditions de travail des agents qui doivent "prendre sur eux". Comme initiation à la musique industrielle, on a déjà vu mieux.

Visionnez plutôt l’extrait ci-dessous :

Ca, cela s’appelle de la scie à béton murale.

Mais la scie à béton a besoin d’eau pour refroidir sa lame.

De quoi combiner musique industrielle et ambiance aquatique. Avec de l’eau qui s’écoule dans le hall d’accueil du RDC.

Voir ci-dessous les écoulements dans le hall d’accueil du public.
Notons ici la capacité d’adaptation, d’abord une chaise pour contourner la flaque et ne pas glisser, puis un bidon car la pluie fine se transforme en averse.

Mais c’est pas tout : Qui dit bruit dit vibration.

Et qui dit vibrations (au cas particulier) décrochage et chute de panneaux métalliques des gaines de climatisation.

Ils tombent au gré de leur fantaisie et de l’onde vibratoire : Coup de bol, les panneaux qui sont tombés n’ont pas fait de victimes : les 2 collègues n’étaient pas assis à ce moment là : seuls les écrans des micros sont à remplacer !

Enfin, les collègues du RPD et du DFCi nous ont indiqué que l’état des toilettes était plus que préoccupant.

Ils ont inscrit leur remarque sur le cahier hygiène et sécurité. Aucune suite pour l’instant.

Certains collègues nous ont fait part des maux de tête ressentis à cause du bruit, d’autres de la gène occasionnée par la poussière qui tombe des faux plafonds.

Quant aux ouvriers dans les étages, avec le boucan d’enfer de la scie à béton, un seul est équipé de protections auditives...

Quant à la chute des blocs de béton découpés, il ne faudrait pas qu’ils traversent le plafond !

La CGT intervient ce jour auprès de la direction.

---

retour à la page d’accueil