accueil | contacts & élus | liens | Photos Affiches CGT | |
Vous �tes dans la rubrique : > Société, interview, témoignages... > Point de vue 14/11/2008 : Dans la série "l’argent des autres"... et les rois de l’esbrouffe. Exemple n°1 : la fiscalité.
Les 10% de ménages les plus riches ont gagné avec la réforme entre 1% et 2% de niveau de vie. Par contre l’effet est quasi-nul pour les 50% les plus modestes. On s’en serait douté...Et encore cette étude n’intègre pas les effets du paquet fiscal et du bouclier fiscal porté à 50 % par Nicolas and co. Consulter ICI l’article consacré à l’Impôt sur le Revenu. Exemple n°2 : les spéculateurs devront payer. C’est l’écureuil qui l’a dit.
En démissionnant de la présidence du directoire de la Caisse d’Epargne, Charles Milhaud a fait une déclaration très émouvante dans laquelle il annonce qu’il renonce à son indemnité de départ. "Je ne demande aucune indemnité... Ceux qui me connaissent savent aussi que je ne suis pas un homme d’argent". Il s’inscrivait ainsi parfaitemnt dans la lignée des déclarations présidentielles sur la moralisation du système financier. Vraiment ??
2003 : 453 000 euros 2004 : 664 000 euros 2005 : 914 000 euros 2006 : 1 064 000 euros 2007 : 1 584 000 euros, soit 4339 euros par jour de l’année ! De 2003 à 2007, la rémunération du patron de l’Ecureuil a été multipliée par trois. En dehors de l’année 2003, la progression est régulière, atteignant d’un exercice à l’autre jusqu’à + 50%. Cette évolution le fait changer de catégorie : au début des années 2000, Milhaud a un salaire de patron d’entreprise publique. A la fin, il s’approche de ce que gagnent ses collègues banquiers, qui sont à la tête d’entreprise cotées. Si la Caisse d’Epargne n’est pas cotée, c’est le contraire pour sa filiale Natixis, dont Monsieur Milhaud est le président du conseil de surveillance. La cotation de Natixis (un désastre pour les actionnaires... enfin, les "petits actionnaires" : l’introduction s’est faite à 19, 55 euros, le titre tourne en ce moment autour des 2 euros) a été un élément supplémentaire d’inflation, Milhaud a reçu une prime exceptionnelle de 150 000 euros (pour la réussite de l’opération) ainsi que 100 000 stock-opions !! Même si l’ex-patron de l’Ecureuil ne touchera pas de golden parachute, il ne part pas avec rien. D’abord, officiellement, Milhaud est toujours président du conseil de surveillance de Natixis (pour cela, il touche 308 000 euros par an, compris dans les somme énoncées ci-dessus). En plus, âgé de 65 ans, il pourra toucher la retraite maison de la Caisse d’Epargne. Son contrat de travail lui donne droit à "une rente annuelle égale à 10% de la rémunération brute moyenne des trois meilleurs années civiles complètes perçues au sein du groupe Caisse d’Epargne", soit : 119 000 euros par an. De plus il devrait prochainement prendre de nouvelles fonctions de dirigeant au sein du Crédit Foncier, filiale de la Caisse d’epargne. Dommage que ce monsieur ne soit pas un homme d’argent, cela lui aurait évité "d’égarer" 500 millions d’euros, en fait plutôt 700 millions, mais bon... on va pas chipoter ! Voir l’article de Nicolas Cori (Libération) Vivement que Nicolas le Président vienne nous moraliser tout ça.(mdr) Exemple n°3 : A l’approche de l’hiver mieux vaut sortir couvert ! 310 fois le Smic par mois et en moyenne !... Des grands patrons habillés pour l’hiver !!!
Exemple n°4 : Maîtrise des dépenses et austérité salariale, c’est monsieur + 170 % qui le dit. Les frais de personnel des ministres explosent Le Monde 05.11.08
Entre septembre 2007 et juillet 2008, selon l’annexe au projet de loi de finances pour 2009, les affectations dans les cabinets ministériels ont crû de 397 personnes et le montant des primes distribuées a progressé de près de 5 millions d’euros.
La parité oubliée, quid de la sobriété ? En mai 2007, M. Fillon demandait par circulaire à ses ministres de limiter les effectifs de leurs cabinets. Il établissait une norme de 20 conseillers par ministre de plein exercice et de 4 conseillers par secrétaire d’Etat. Pour leur installation dans les meubles, les membres du gouvernement s’efforcèrent tant bien que mal de "rester dans les clous". Au fil des mois, ils se sont affranchis des consignes de rigueur. Même en tenant compte des nouveaux périmètres ministériels, la progression des effectifs a de quoi faire rêver dans les fonctions publiques : près de 20 % de membres supplémentaires répertoriés dans les cabinets et une augmentation de 15 % des personnels (sécurité, assistance administrative, intendance ou logistique) affectés dans les ministères. Pas un seul secrétariat d’Etat ne compte moins de 6 personnes dans son cabinet, le record étant détenu par Luc Chatel (18 conseillers), qui, il est vrai, cumule les fonctions de secrétaire d’Etat chargé de l’industrie et de la consommation et de porte-parole du gouvernement.
Des exemples de ce genre , il y en a d’autres , la série du "roi de l’esbrouffe dans ses oeuvres" en est peuplée. |
|
Ce site utilise apache, php et mysql et est réalisé avec SPIP logiciel libre sous license GNU par le SNT-CGT. |