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31/03/2009 : Le SNES demande à la FSU d’engager un processus de rapprochement avec la CGT

Le SNES milite pour un syndicalisme unifié.

Congrès . Le SNES demande à la FSU d’engager un processus de rapprochement avec la CGT et tous les autres syndicats qui le souhaitent, dans une perspective d’unification.

Perpignan
(Pyrénées-Orientales),
envoyé spécial.

Réuni en congrès, la semaine dernière à Perpignan, le SNES, syndicat national du second degré, affilié à la FSU, a décidé de poser les questions de l’avenir de la Fédération syndicale unifiée « en termes d’orientation et de perspectives pour le syndicalisme et non en termes de préservation de l’appareil ».

Crise, riposte intersyndicale et mobilisations unitaires, faiblesse de la syndicalisation des salariés, nouvelles règles de représentativité… tous les syndicats français sont confrontés à ces questions cruciales et savent que le paysage syndical en sera nécessairement bouleversé dans les prochaines années.

La FSU, née en 1994 de syndicats exclus de la Fédération de l’éducation nationale, notamment le SNES et de militants des courants de pensée « unité et action » et « école émancipée » d’autres syndicats de la FEN, est très vite devenue le premier syndicat dans l’éducation nationale et dans la fonction publique d’État. En 2004, la fédération avait décidé son élargissement à tous les secteurs de la fonction publique.

Avec un bilan mitigé : elle n’a pas gagné, dans les fonctions publiques hospitalière et territoriale, la représentativité qu’elle escomptait.

Pour la FSU, les perspectives de devenir une nouvelle confédération syndicale, ou de s’élargir à l’ensemble de la fonction publique, semblent aujourd’hui abandonnées. Et l’autonomie d’un syndicalisme enseignant est elle-même en question.

Prendre des initiatives communes

Frédérique Rolet, cosecrétaire générale du SNES, estime que la FSU, qui mène un travail intersyndical avec la CGT et Solidaires pour la défense des services publics notamment, doit aujourd’hui aller « au-delà et prendre des initiatives concrètes de travail en commun, susceptibles de contribuer aux nécessaires rapprochements d’organisations ».

Travail commun et prises de positions communes qui devraient être rendus publics, auxquels les syndiqués devraient être appelés à contribuer.

La FSU pourrait ainsi travailler à l’unification syndicale sur la base d’une conception d’un syndicalisme de transformation sociale et de lutte.
Elle devrait proposer de construire ce nouveau syndicalisme « à la CGT, sans laquelle toute perspective d’unification serait illusoire, et à toutes les forces syndicales » qui le souhaiteront.

Cette affirmation, inscrite dans le texte du congrès, a provoqué un large débat. Lionel Millot, responsable du SNES de la Réunion, considère qu’il y a « urgence à engager la discussion avec la CGT » et pense que la FSU devrait devenir rapidement une « fédération au sein de la CGT ».

Plus nombreux sont les intervenants qui ne souhaitent pas que le texte mentionne la CGT. Ils craignent « une démarche d’appareils », critiquent la position de la CGT qui « ignore Solidaires », ou les pratiques démocratiques de la CGT, et notamment son « refus du droit de tendances ».

Ils ne souhaitent pas un « tête-à-tête avec la CGT » ni un « partenariat privilégié ».

« Il ne s’agit pas de demander à la FSU de se jeter dans les bras de la CGT, plaide Frédérique Rolet.
Nous ne souhaitons pas la fusion mais la construction d’un syndicalisme rénové et unifié de transformation sociale et de lutte.Ne pas mentionner que la CGT est incontournable dans une telle perspective ôterait tout son sens à la démarche. »

L’amendement visant à retirer du texte la référence à la CGT a été repoussé par les deux tiers des congressistes.

Le congrès du SNES s’est également prononcé pour que la FSU engage un processus d’adhésion à la Confédération européenne des syndicats. C’est début 2010 que le congrès de la FSU devrait décider d’engager ces démarches. Il aura reçu du SNES des mandats clairs.

Olivier Mayer

In l’Humanité du 30 mars 2009


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