Mise en ligne le 24 mai 2009
L’APPEL A LA GREVE DE LA CGT IMPOT ET TRESOR
Le 1er Mai 2009 a été une journée historique tant en raison de l’unité des huit organisations syndicales, qu’en raison de l’ampleur de la mobilisation. Cette troisième journée de mobilisation depuis quatre mois, montre la détermination des huit organisations syndicales à voir réellement négociées et satisfaites les revendications contenues dans la plateforme qu’elles ont signé le 5 janvier .
L’unité syndicale réitérée dans la déclaration du 4 mai reçoit un écho favorable dans l’opinion puisque 6 Français sur 10 soutiennent les journées de mobilisation et que la politique économique et sociale du gouvernement est au plus bas dans les sondages. D’ores et déjà, la CGT entend préparer partout les mobilisations et initiatives décentralisées du 26 mai et la grande journée de mobilisation du 13 juin.
Les huit organisations syndicales de la Fonction publique (CGT, FO, CFDT, FSU, CFTC, Solidaire, Unsa, CFE-CGC) ont appelé mercredi dans un communiqué commun les personnels à "participer massivement" aux journées de mobilisation des 26 mai et 13 juin.
Les syndicats de fonctionnaires exigent notamment "l’arrêt de la politique aveugle de suppressions d’emplois, avec un moratoire immédiat sur celles contenues dans le budget 2009 et celles prévues en 2010". Ils demandent aussi "l’ouverture de négociations" sur les salaires, et revendiquent "les moyens nécessaires à la pérennisation du financement des missions publiques en lieu et place de l’actuelle politique d’austérité".
Ont pris acte ensemble au niveau national :
de la mobilisation du premier mai, dans la continuité des journées du 29 janvier et du 19 mars, supérieure en nombre aux manifestations habituelles.
de l’entêtement du gouvernement et du patronat à rester sourds aux revendications des salariés face à la crise, sur l’emploi, le pouvoir d’achat, la défense des services publics.
de la nécessité de poursuivre dans l’unité les mobilisations qui permettent l’expression par le plus grand nombre de l’urgence de ces revendications.
Elles proposent une journée d’actions décentralisées le 26 mai et une grande journée de manifestations le 13 juin.
Dans le même temps, de nombreux secteurs et entreprises, comme au niveau national, défendent becs et ongles leurs emplois (Microélectronique Rousset, Sidérurgie de Fos, Réparation Navale,etc…), ou leurs conditions de travail en lien avec la sauvegarde des services publics essentiels (Université-Recherche, Santé, Energie, Services Postaux,…) la plupart du temps dans l’unité de leurs syndicats.
La nécessité de maintenir l’unité de toutes nos organisations s’impose pour que toutes et tous les salarié(e)s puissent exprimer avec force leur mécontentement.
Cette unité dans l’action se concrétise déjà et doit continuer à progresser à la base, dans les entreprises en lutte, dans les secteurs qui se mobilisent. Elle est la condition du succès pour ces secteurs et ces entreprises comme pour la lutte générale de l’ensemble des salariés pour leurs revendications
C’est dans cet objectif, et pour contribuer au rapport de force national, que les Unions Départementales appellent à nouveau les salariés du département à se réunir dans l’action :
Le samedi 13 juin, en élargissant la mobilisation pour construire un nouveau rapport de force national qui doit contraindre le gouvernement à entendre les revendications et à changer sa politique.
Nos revendications sont justes, elles sont possibles, elles ont le soutien du plus grand nombre.
Nous avons le devoir de les imposer.
Augmentation des salaires, des pensions, des allocations pour faire face à la crise, dont nous ne sommes pas responsables.
Arrêt des licenciements alors que nombre d’entreprises font des profits et rémunèrent de manière scandaleuse leurs dirigeants.
Défense des services publics et maintien d’une protection sociale de haut niveau
pour une meilleure répartition des richesses,
pour garantir l’égalité des citoyens, la solidarité et la démocratie
Un communiqué intersyndical (CFDT-CFTC-CFE-CGC-CGT-FP-FGR/FP-Unsa) invite l’ensemble des retraités français à "réaffirmer l’indispensable solidarité intergénérationnelle avec les salariés" et "exiger du gouvernement et du patronat des réponses aux revendications" à l’occasion des deux journées de mobilisations unitaires des 26 mai et 13 juin . Les organisations de retraités exigent notamment une relance économique par l’emploi et le pouvoir d’achat, la priorité à la défense des emplois, du pouvoir d’achat, le maintien du cadre collectif et solidaire de la protection sociale et l’amélioration des garanties collectives. Ils protestent également contre le fait que l’augmentation des retraites de 2009 ne soit effective qu’au 1er avril 2009, "ce qui a fait perdre aux retraités trois mois de revalorisation". Ils revendiquent "également un minimum de pension égal au Smic".