Mise en ligne le 22 juin 2010
Pour la CGT le résultat pose problème sur la déontologie même des ergonomes engagés.
Alors que le ministre indiquait il y a peu que dans le cadre de la réforme de l’état, la superficie par agent devait se rapprocher de 12 m². La DGFIP, dans un grand nombre de documents, préconise un minimum de 10m² par agent ! Et le constat est affligeant .
Plus de la majorité des agents seront entassés quel que soit le service !
La réponse de l’administration est simple : "il n’y a pas de place, serrons-nous la ceinture, pardon, serrez-vous la ceinture ! Car aucun directeur n’accepterait de travailler dans moins de 15 m² ! ! ! »
Le délégué du directeur général des Finances Publiques qui va s’installer en septembre à l’Arbois exige un minimum de 15 m² par agent ! Les agents d’Aubagne seraient-ils des sous-agents, ne méritent-ils pas la même considération que les agents de la délégation ?
Lors d’une première rencontre avec les ergonomes, la CGT avait pointé, en dehors du manque d’espace, l’exigence d’un ascenseur et surtout la réflexion de son emplacement.
Engagement avait été pris par les ergonomes de réfléchir sur le sujet avec un architecte.
Ces derniers s’étaient aussi engagés à réfléchir sur la mise en place d’une salle de réunion car la cantine, pour des raisons d’hygiène ne devait pas servir de salle de réunion : OMISSION DES ERGONOMES SUR CE SUJET !
Pire : la proposition effectuée pour le courrier. Question de la CGT aux ergonomes :
Un véritable scandale.
Des ergonomes dignes de ce nom ne peuvent avaliser le projet de la direction.
Prendre un ergonome pour la CGT c’est au moins améliorer les conditions de travail pour les agents. Tel n’est pas le cas pour le courrier, les agents des IFU et d’autres services.
Nous connaissions les mensonges et manipulations de la direction, nous
n’imaginions pas une telle complicité des ergonomes.
Face à une telle situation, la CGT va approfondir sa réflexion sur l’étude “
ergonomique ”, réfléchir à une possible contre-expertise, informer après analyse l’ensemble des CHS et des sections CGT Finances Publiques de l’attitude des ergonomes SL Conseil pour les études ergonomiques à venir.
Sans entrer dans le détail du bla bla sans résultat de l’administration et des ergonomes, le clou du triste spectacle hier fut la position de l’administration. En théorie la réunion du 2 juin devait “ éclairer ” la direction dans ses choix, choix qui avaient été décidés le matin, avant même la présente réunion. Ce comportement illustre parfaitement la conception que notre direction a du dialogue social.
Au final la CGT affirme que le SIP ne pourra s’ouvrir le 1er décembre 2010, compte tenu des travaux à accomplir. Dès lors, la CGT demande le report du SIP à une date ultérieure (attendre au moins la fin des travaux ! !)
De plus le TPG a annoncé qu’il était probable que les agents travailleront dans des algécos durant les travaux.
Aux cotés des agents d’Aubagne, la CGT se battra pour obtenir les meilleures
conditions de travail.
Marseille le 3 juin 2010