Syndicat CGT Finances Publiques
Section des Bouches du Rhône
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04/10/2010 : Vidéo et compte rendu l’Action de la CGT Impôts Marseille (Snadgi-cgt) et de l’Union Snui Sud 13 sur l’Hôtel des finances Prado Borde

Mise en ligne le 4 octobre 2010

De la Bataille des Retraites à celle des conditions de travail et des restructurations, la CGT Impôt et Snui dans l’action le 4 octobre 2010

Du site de Ste Anne - qu’il ne faut pas vendre !- à celles et ceux de Sadi Carnot et de St Barnabé ou du CSI, les agents des impôts étaient en lutte le 4 octobre sur le site de Prado Borde.

Initiative prise après les assemblées générales qui ont eu lieu la semaine dernière.

À l’appel de l’intersyndicale, des agents des impôts ont bloqué, hier, les portes d’accès de la Trésorerie générale, sise rue Borde. La grève pourrait être reconduite.
Photo Édouard Coulot

Prado Borde, c’est le futur siège de la Direction Régionale des Finances Publiques, c’est le camp de base des pôles "gestion publique" et "Pilotages et ressources". Prado Borde c’est déjà le siège de la direction en mode "préfiguration"...

Le "siège social" serions nous tentés de dire tellement nos responsables locaux veulent réduire les missions de Service Public à de simples "parts de marchés" et le statut des agents des Finances Publiques à celui de salariés interchangeables (jetables ?), corvéables et "délocalisables" à loisir...

Prado Borde, c’est aussi le lieu où les services sont déplacés et restructurés pour caser l’"Etat Major"(Sic !), puis redéplacés, re-restructurés pour tenter de faire coller suppressions d’emplois, réorganisation, transformation des process de travail, et implantation d’une "anomalie administrative" ; celle de la création d’un guichet unique, d’un point d’entrée unique pour les contribuables des arrondissements de Marseille 1er, 5ème, 6ème, 8ème arrondissements dans un premier temps puis à très court terme pour les contribuables des 1er,5ème, 6ème, 7ème, 8ème, 9ème et 10ème arrondissements ! ! !

De 4000 à 5000 contribuables/ jour !

C’est la théorie du CHAOS version DRFIP 13 !

Les agents en lutte ainsi que la CGT Impôt Marseille, l’Union Snui Sud Solidaire 13 et la CGT Trésor 13 ont été reçus ce jour à 15h30 par la N°1 de da DRFIP, Mme Reisman, et l’aréopage des n°2, 2 bis et 2 ter...

Les organisations syndicales ont rappelé le revendicatif "Retraite" et insisté sur l’importance des mobilisations à Bercy et plus particulièrement à la DGFIP depuis des mois et des mois.

Les suppressions d’emplois, celles passées et celles envisagées pour 2011 rendent le quotidien impossible pour les collègues, pour nos services, pour le service public.

Alors, comment envisager l’avenir et nos conditions de travail sous le joug de restructurations venant nourrir et s’abreuver des coupes claires budgétaires ?

La direction locale répond sur la méthodologie et des dispositifs censés faire passer la pilule auprès des agents : "les groupes de projets"... devraient apporter des réponses et lisser les difficultés rencontrées dans l’exécution du calendrier "contraint" des restructurations...

Alors pourquoi convoquer des CTP sur la création des SIP dés la mi- octobre alors que ces groupes de projets seraient encore en réflexion ou pour les plus avancés, en phase d’élaboration de propositions...???

La rhétorique de la direction apparaît bien vaine face à la vérité du travail et aux conditions réelles de l’exercice de nos missions dans nos services.

Les syndicats ont parlé d’une même voix : l’accueil par exemple, à la 3/14, à la 2/15/16, dans les CDI de Borde ou de Sadi Carnot : ON CONNAIT !

Pour Arles, pour AIX, pour Marseille, les syndicats et les agents présents demandent un moratoire sur les SIP et considèrent que l’affichage d’une ouverture au 1/12/2010 au milieu des travaux, avec des plans inachevés, avec une ré- organisation du travail catastrophique (équipes d’accueil dédiées, absence de protection des agents, casse du collectif de travail,etc. va entraîner des risques graves pour la santé des agents.

Nous avons rappelé aux membres de la direction actuelle, comme nous l’avions fait auprès des précédents, que nous les tiendrons pour responsables de toute conséquence sur la santé des agents.

Qu’ils réfléchissent bien : des Oranges amères comme à France Télécom, nous n’en voulons pas.

Mme Reisman s’est engagée à faire part à la Direction Générale des revendications portées par les agents.

En attendant, des retraites aux conditions de travail, des salaires à notre vie dans et hors travail, les solutions passent par la lutte et la convergence des actions :

C’est ce à quoi travaille la CGT.


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