Syndicat CGT Finances Publiques
Section des Bouches du Rhône
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05/10/2010 : Pour gagner sur les Retraites et à la DGFIP, nos revendications passent par l’action !

Mise en ligne le 6 octobre 2010

POUR GAGNER SUR LES RETRAITES !

POUR GAGNER A LA DGFIP !

NOS REVENDICATIONS... PASSENT PAR L’ACTION !

Depuis le début de l’année, la mobilisation à la DGFiP augmente sans cesse et se concrétise par les plus forts taux de grévistes de la Fonction Publique et une participation de plus en plus importante des agents dans les manifestations.

Désormais, l’heure est à la grève reconductible pour se faire entendre.

Le mécontentement et la colère des agents sont justifiés par un quotidien qui se dégrade dans le travail et hors du travail.

Dans le travail, les restructurations nourrissent les suppressions d’emplois... et les suppressions d’emplois nourrissent les restructurations : concentration des services, accueils « industriels » des contribuables, perte de savoir-faire, « déqualification » ; réhabilitation du « taylorisme », du travail à la chaîne dans les front-office, (pardon ! Accueil transversal des SIP), dans les centres d’encaissement, dans les Centres Prélèvements Services où le boulon à visser est devenu un contribuable ou un agent !

Dans le back-office, c’est la transformation du process de travail depuis la mise en place de nouveaux outils (Helios, Chorus) jusqu’à la complexification des tâches et une implication de plus en plus forte des personnels.

Implication plus forte ? Mais pour quelle reconnaissance ? Le management ne reconnaît pas le talent mais seulement la docilité des subordonnés : Pour les A, B, C, des carottes et des navets.

Nous vivons dans de nombreux services une très forte dégradation des conditions de travail et une vie au travail de plus en plus difficile. Les restructurations en cours, la valse ou l’éclatement des services,-parfois les deux-, tout cela est mené à la « gribouille » ou à la hussarde, c’est selon, parfois les deux.

Hors travail, c’est la crise qu’ils veulent faire payer aux salariés et aux fonctionnaires. C’est la pression des marchés financiers pour liquider les acquis collectifs, au premier rang desquels la retraite et la sécu.

C’est la ponction de 3% de cotisation supplémentaire pour la retraite qu’ils veulent nous prendre sur nos traitements, alors que nous n’avons pas de caisse de retraite ! C’est nous faire travailler plus longtemps pour gagner moins !

Vous vous souvenez ?

Augmentations de salaire ? 10% de perte de pouvoir d’achat depuis 2000. 24% de perte depuis 1984 !

ABC, des carottes et des navets.

Mais peut- être est- ce différent pour les Administrateurs des Finances Publiques ?

PARTIR DE NOS REALITES DANS LES SERVICES PARTIR DES BESOINS DES AGENTS

Faire vivre dans nos services le cahier revendicatif national et unitaire

- Agir pour une amélioration des conditions de vie au travail

(extraits)

PROJETS DE SIP SUR MARSEILLE, AIX, ARLES...

- Etes-vous pour des SIP qui vont engendrer souffrance au travail, massification des tâches, et mise en danger des agents avec des risques graves pour leur santé et leur sécurité ?

- Qui est pour l’accueil transversal unique du SIP Prado- Borde ? (1,5,6,7,8,9,10ème ardts)

- Qui est pour l’accueil transversal unique du SIP Sadi Carnot ? (2,3,14,15,16ème ardts)

- Qui est pour l’accueil transversal unique du SIP d’Aix ?

Qui trouve cohérent et ergonomique le projet du SIP d’Arles ?

- Qui va être « cramé » à l’accueil unique de ces SIP ?

- Où l’administration ira-t-elle chercher les remplaçants des agents « cramés » ?

4000 à 5000 contribuables /jour en période déclarative ou d’échéances
au SIP Prado- Borde ou au SIP Sadi Carnot !!!

Que la direction réfléchisse bien : NOUS NE VOULONS PAS D’ « ORANGE AMERE ».


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