Syndicat CGT Finances Publiques
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27/10/2010 : SIP SADI CARNOT : les agents de la Trésorerie de Marseille 2/15/16 disent BASTA !

Mise en ligne le 27 octobre 2010

SIP SADI CARNOT

Les agents de la Trésorerie de Marseille 2/15/16 nous ont fait parvenir leur pétition à l’attention de la Direction Locale.

Certains passages relevant de dispositions internes à l’administration sont biffés pour des questions liées à la sécurité des agents.

Les agents de la Trésorerie 2/15/16 ont décidé de ne plus participer aux groupes de travail de mise en place des SIP 2/15/16 et 3/14.

Cette décision est motivée par les constats suivants : le choix d’un même site pour les 5 arrondissements n’est pas négociable.
Or ce site apparaît comme la source principale des problèmes d’organisation liés à la création de ces SIP :

Les agents de la trésorerie 2/15/16 disposent à l’heure actuelle de 600 m2 : il faudrait les installer sur une surface réduite dans l’immeuble de Sadi Carnot.

La gestion pour un même caissier des opérations des deux SIP, des deux SIE, du PRS, puis les opérations comptables en fin de journée, complexifie de manière sérieuse le travail du caissier.
Les risques d’erreurs et d’anomalies sont multipliés.

Il aurait paru opportun, voire essentiel, de se donner les moyens d’une réflexion quant à l’organisation globale et transverse du site : autant de services sur un même lieu amène à s’interroger sur la gestion du courrier, la restauration collective, la gestion des communications téléphoniques, bref une organisation du site sur les fonctions communes des différents services.
Il n’en est rien.

Non seulement nous avons pu constater l’absence d’étude prospective, mais nous avons dû nous rendre à l’évidence : ces questions n’entrent pas dans le champ d’action des groupes de travail.

Il ne s’agit finalement que de faire coexister les services de l’ex-Trésor avec les services existants de l’ex-DGI, d’appeler ça un SIP et le tour serait joué.

Alors que cette pratique est étrangère aux deux trésoreries, qui connaissent bien la tension, le stress, l’usure engendrée par les flux de fréquentation exceptionnels enregistrés aux guichets de la Trésorerie de Marseille 2/15/16 et de la trésorerie de Marseille 3/14.

Ce n’est pas pour rien que depuis des années, les agents de ces postes comptables ont préféré organiser des rotations pour assurer l’accueil. La création d’une équipe d’accueil dédiée est imposée, sans négociation.

Alors que les guichets des trésoreries de tout le département disposent de vitres blindées, ce ne sera pas le cas sur le site Sadi Carnot. Lorsque cette question a été évoquée, la réponse de la direction fut la suivante : « ce n’est pas la tendance ».

Particulièrement concernant les phases du recouvrement amiable et forcé, une protection physique s’impose pour les agents en charge de cette mission.

Pour leur santé et pour leur sécurité, les agents attendent des garanties et des dispositifs adéquats.

La circulation des contribuables, notamment lorsque la fréquentation est importante et déborde des plages horaires du site, est problématique : la sortie ne pouvant se faire par l’entrée principale en dehors des heures ouvrables, les contribuables sont amenés à « se promener » dans les services et les étages.

La concentration d’autant de services sur un même site /////////////////////// périodes d’échéances, ////////////////// ///////////////////////.

Les agents de la Trésorerie 2/15/16 ont la conviction que ces groupes de travail sont un simulacre de réflexion.

Ils ont la conviction que les sujets essentiels ont fait l’objet de décisions préalables et non négociées, et que les groupes de travail ne sont qu’une chambre d’enregistrement de ces décisions.

Ils refusent de cautionner par leur présence et leur participation la mise en place sur le site Sadi Carnot d’une structure inadaptée au rendu d’un service public de qualité et à l’exercice serein et efficace de leurs missions.

Ils demandent que le choix d’un site différent pour chaque SIP soit à tout le moins l’objet d’une discussion et d’une réflexion.

Dans l’attente, ils ne participeront plus aux groupes de travail ni aux comités de suivi.

Les agents considèrent que le service public fiscal doit tenir compte des réalités géographiques et sociologiques des arrondissements concernés par les projets de SIP.


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