Syndicat CGT Finances Publiques
Section des Bouches du Rhône
Mél: cgt.drfip13@dgfip.finances.gouv.fr

10/02/2011 : SIP Prado Borde : Focus et mise au point de la CGT.

Mise en ligne le 11 février 2011

SIP PRADO BORDE

« FOCUS » et Mise au Point de la CGT

"Après les premiers groupes de projet"

Suite à la rencontre du 14/01/2011 entre les organisations syndicales et la DRFIP 13 (accompagnée du délégué du directeur général), la CGT a publié un compte rendu de 4 pages intitulé « la DRFIP 13 en posture délicate » relatif aux dernières évolutions sur les « chantiers » des Sip d’Arles et Prado Borde. ( voir www.tresor.cgt.fr/13 rubrique SIP)

Concernant les SIP Prado Borde, la DRFIP 13 a convenu, avec l’aval de la DG, que le projet initial ne tenait pas la route : Proposition est faite de répartir l’accueil des SIP sur 2 espaces : le hall de l’ex Trésorerie Générale et l’accueil rue Borde.

Après la réunion du « groupe projet » du 28/01/2011 des SIP Prado- Borde (nous rappelons ici que les syndicats n’y sont plus conviés contrairement aux groupes de suivi de jadis), les collègues des SIP nous ont contacté pour nous faire part de leur surprise concernant la lecture faite par la DRFIP 13 des évolutions relatives à l’accueil Prado.

Flash-Back

Focus sip Prado Borde Pour edition

Le projet de concentration des SIP de 7 arrondissements sur un point d’entrée unique a été porté par la DSF 131 et la TG 13.

Prenant prétexte d’un cadrage national avec label « MRU » concernant le guichet fiscal unifié, il s’est agit pour les directions locales de décliner les GFU sur 3 sites – Prado, Sadi Carnot et St Barnabé.

La recette escomptée de la vente du site de Ste Anne étant « affectée »- de fait et dans le principe- à la réalisation des « travaux d’aménagement » dont le poste principal devait être la DRFIP Prado et l’accueil transversal pour les 1er, 5ème, 6ème, 7ème, 8ème,9ème et 10ème arrondissements de Marseille.

Rappelons ici les propos du TPG de l’époque : « les travaux seront sur-financés » ou encore « Vendre Ste Anne au meilleur prix du marché »(sic).

Dés l’annonce, la CGT a porté le débat sur la réalité du tissus social et fiscal marseillais et particulièrement sur la réalité des flux de fréquentation à nos guichets.
La CGT a alerté sur les conséquences désastreuses tant pour les agents que pour le service public et les contribuables si l’administration décidait de passer outre la prise en compte d’un certain nombre de paramètres.

Quand la CGT demandait une approche globale et des études ergonomiques, les directions TG et DSF 131, obnubilées par l’affrontement idéologique et l’affichage, ne retenaient que la perte de temps et le retard pris sur le calendrier... Il faut parfois perdre du temps pour en gagner ; même cela les directions ne l’ont pas compris.

(A ce sujet voir également la situation actuelle du « Sip » d’Arles ou encore celle du SIP d’AIX !)

Non seulement la CGT a contesté et conteste toujours les choix actuels et leurs logiques (vente du site de Ste Anne, absence d’approche ergonomique globale, absence de réflexion et de prospectives sur le « travail concret », refus des directions de tirer un premier bilan contradictoire des SIP mis en œuvre, et bien sûr, la question centrale de l’organisation du travail et des moyens : les emplois, la formation professionnelle, la sécurité des agents. (on pourrait rajouter les questions du parking, de la cantine, le vrai faux départ de la formation professionnelle, etc).

La persistance et la continuité de la mobilisation des agents, qui ont utilisé de nombreuses partitions du répertoire revendicatif (Envahissement réunion MRU, Pétitions, Grève, prises de parole et interventions devant la DRFIP 13 et le délégué du Directeur Régional, AG du personnel, interventions syndicales dans les comités de suivi, etc.), la pugnacité des agents des impôts et du Trésor a eu raison d’un projet initial ubuesque, celui de la concentration dans le hall de l’immeuble Prado de l’accueil des contribuables de 7 arrondissements de Marseille.

Nous rappelons ici l’efficacité de l’intervention CGT en comité de suivi pour dénoncer le mode de calcul du « calibrage » des emplois de l’accueil des SIP 1 ;5/6 ;8ème et particulièrement l’omission dans la proposition de l’administration des congés annuels des agents dans le calcul des Equivalents Temps Plein Travaillé (ETPT) de l’accueil ! Rien que ça ! 5 emplois (4,87) qui étaient vaporisés....
Omission réparée, mais depuis remise en cause, particulièrement concernant les emplois filière fiscale... La DRFIP 13 a affirmé le 14/01/2011 avoir entendu. Les agents aimeraient voir...

La volonté « d’ouvrir » un accueil provisoire sur Borde a été portée par la DSF 131 et la TG 13.

La volonté de passer en force sur ce dossier a été le fait de la DSF 131 et de la TG 13.

Plan Séquence : Action !

Les mêmes causes produisant parfois les mêmes effets, la DRFIP 13 devrait s’interroger sur la méthode mise en œuvre à travers « le groupe projet » pour « repenser » l’accueil Borde et l’accueil Prado.

Le calendrier risque de primer ainsi que l’affichage. Pour preuve, les Arrêtés du 16 décembre 2010 portant réorganisation de postes comptables, pour preuve l’intranet Ulysse qui annonce déjà des services non encore existants. Ulysse hallucine.

Plus grave, la contrainte immobilière et l’implantation spatiale des services actuels ( Back office des SIP et secteurs d’assiette, Services Impôts des Entreprises) est en train de donner le tournis à nos décideurs.

Gravissime, il apparaît, après les premières réunions du « groupe de projet » relatif à l’arrivée sur le site des 7ème, 9ème et 10ème arrondissements (secteurs d’assiette et recouvrement), qu’un collectif de travail nouveau et solidaire comme celui de l’actuelle équipe d’accueil de Borde pourrait voir son organisation du travail interne remise en cause... Organisation qui permet pour l’instant un équilibre et le maintien des qualifications.

Au motif que l’implantation de l’accueil sur Prado ne permettrait pas le même type d’organisation (complémentarité généraliste et spécialisée effectuée par les mêmes agents), la direction souhaite remettre en cause cette organisation du travail : concrètement, l’équipe dédiée assurera le seul accueil « généraliste », les contribuables orientés en « spécialisé » seront reçus par les collègues du back office, c’est à dire secteurs d’assiette et recouvrement... en rez-de-chaussée.

La direction aurait-elle peur que les agents d’accueil gardent leurs qualifications ? 

Préfère-t-elle les transformer en gestionnaires de file ?

Confinant à la manipulation, voilà t-y-pas que la direction propose la mise en place d’un « protocole ». entre celles et ceux qui seront au front office sur Prado et Borde ? De quoi s’agit-il ?

Un protocole sur les vases communicants avec évaporation de l’emploi !

Avec turn-over sur les deux accueils... Car l’administration doit considérer que l’organisation actuelle... ne permet pas de supprimer assez d’emplois. D’ailleurs, il en manque déjà à l’accueil.

Evidemment, une telle annonce a provoqué une levée de bouclier des agents d’accueil de Borde !

Les agents auront la CGT Finances Publiques 13 à leur côté.


retour à la page d’accueil