Mise en ligne le 4 janvier 2012
Manif Marseille 10h30 Mobiles réformés (Haut Canebière)
Le Président de la République convoque le 18 janvier un sommet social sur l’emploi.
Sans doute conscient des effets négatifs des chiffres du chômage et de la précarité sur le comportement des électeurs, Nicolas Sarkozy
redécouvre subitement les vertus du « dialogue social ».
Mais il ne trompe personne, ce sommet n’a rien de social !
Après avoir conclu avec Angela Merkel un accord européen accentuant l’austérité et la régression sociale pour tous les
salariés en Europe, une nouvelle offensive contre les droits sociaux est à l’ordre du jour.
Les organisations patronales s’organisent en conséquence. Loin de tirer les vrais enseignements sur les origines de la crise,
elles ambitionnent d’en tirer parti pour obtenir la remise en cause des principes fondamentaux du droit social.
Ainsi, gouvernement et patronat s’entendent pour viser :
Les bases du financement de la Sécurité Sociale avec la mise en place d’une TVA sociale,
Davantage de flexibilité dans les horaires de travail,
Des mesures fiscales et financières pour alléger le « coût du travail » (suppression des prestations familiales, du
versement transport à la charge des entreprises et exonérations des cotisations sur salaires jusqu’à 3 fois le SMIC),
Une hausse de la CSG, de la TVA,
L’assouplissement de certaines règles en matière d’hygiène et de sécurité,
La baisse des salaires, en proposant des accords « maintien d’emploi si baisse de salaire ».
Il faut stopper la mise en place de ce nouveau train de mesures antisociales graves.
Sur chaque lieu de travail débattons-en !