22/09/2012 : Sadi Carnot : Troubles de Jouissance locative

"Troubles de jouissance locative"

« Quand on pense que l’on paye des loyers budgétaires à un bailleur qui ne respecte pas ses engagements vis à vis des locataires... et que dire alors de la signature d’une convention d’occupation avec le préfet sans état des lieux préalable ? »

• L’ascenseur des contribuables et des usagers ?

 Hors service depuis des mois ! Sauf que le public est aussi reçu dans les étages...

• Au 2ème étage : infiltrations d’eau voire eau qui dégouline...
• Toujours au 2ème étage, odeurs de MOISI voire d’égout...

 Les relents d’égouts c’est peut être la faute des autres mais l’odeur de moisi ?

• Pittoresque : alors que l’accueil des contribuables du SIE 3/14 oblige à emprunter un couloir étroit en cul de sac, ce même couloir est contigu à une réalisation surprenante qui ne manque pas d’interroger le commun : une pièce noire, nouvellement construite, servant de débarras pour stocker divers mobiliers de bureau ?!....

  

  Sadi Carnot : trouble de jouissance locative

  
   Dans cette pièce la climatisation fonctionne au TOP alors que les agents travaillant dans les bureaux du 2ème étage souffrent du manque de climatisation...

• La question que posent les collègues :

 Combien a coûté la réalisation de cette pièce devenue « cafouche » climé ?

 Certains proposent de la baptiser du nom de son créateur mais les formalités administratives pour obtenir l’autorisation sont longues et fastidieuses d’autant que l’auteur souhaite rester anonyme... Humilité.

• Dans le couloir nous rencontrons aussi des poubelles à papier dans lesquelles les agents ont pris soin de placer des sacs plastiques servant à l’étanchéité : voilà un récupérateur d’eau écologique. :.

 Nous soulignerons à cet instant le sens pratique des agents du service qui ont su « gérer » en temps réel le « délabrement durable ».

• Au gré des étages, les agents nous font part des problèmes chroniques de chauffage et/ou de climatisation.

 Nous constatons que la vitre de l’ascenseur du personnel est fendue et que le ruban adhésif est d’un usage courant dans l’immeuble. (les stats vont mettre en évidence une sur-consommation !)

Ainsi au 5ème étage, une porte fenêtre tient encore en place grâce à cette géniale invention : il est à noter que l’encadrement semble voilé et que les collègues, par temps de mistral, sont obligés de fermer les volets pour ne pas risquer l’explosion de la vitre sous la force du « vent-terrau ».

Le regard averti aura distingué (en vue extérieure) le "F" (ruban orange) et le "P" (ruban marron) des Finances Publiques... Oui, l’art sublime la réalité, c’est ce qui le distingue de l’invention technique.

Cela fait 1 an et demi que certaines « lacunes » ont été signalées. Depuis.... Rien.

Alors la CGT Finances publiques va saisir les « vrais décideurs ».