Mise en ligne le 17 décembre 2012
Les dernières annonces de la Direction concernant la répartition des suppressions d’emplois dans le département confirment une nouvelle saignée de nos services.
Ce ne sont pas 44 emplois qui sont supprimés, comme annoncé, mais 52 !
Pour arriver au chiffre de 44 la Direction inclut 3 postes implantés à Aix Hospitalière et 5 postes sur les accueils d’Aix Nord, du 2/15/16 et du 11/12. (Voir tableau sur la publication ci-dessous).
Dans les documents fournis pour le CTL, l’administration tente de masquer une réalité qui s’impose dramatiquement à tous. La direction met en avant un volume restreint de suppressions, se réjouit que toutes les catégories participent à l’effort des suppressions, se vante d’une meilleure prise en compte de la charge de travail et s’enorgueillit d’une valorisation de l’accueil.
Penser que les personnels puissent gober de tels propos participe du mépris et du fossé qui ne cesse de grandir entre des agents et leur administration.
L’argument d’une diminution du volume des suppressions ne tient pas face aux 2062 postes supprimés au niveau national et aux 52 au niveau local. Pour les 62 services qui perdent ne serait-ce qu’un emploi et qui sont, comme tous les autres, dans une situation déjà très tendue, cette annonce est un coup de massue.
Ce sont des conditions de travail qui se détériorent toujours d’avantage,la pression qui va encore augmenter, ce sont des heures de travail gratuit et des écrêtages, ce sont des congés plus difficiles à prendre et ce sont des missions qui ne se feront pas ou très mal.
Ce sont presque 2000 cadres C qui « sautent » à la DGFiP. 46 cadres C disparaissent au niveau local. Ce sont encore les cadres C qui paient de très loin le plus lourd tribu et avec eux, les services opérationnels. En plus des 46 agents, les suppressions pour 2013 à la DRFIP 13 ce sont un cadre A+, 4 inspecteurs et 1 contrôleur. Pour la CGT aucun emploi ne doit être supprimé.
Des charges de travail ignorées : Nous sommes là dans la provocation quand l’administration se vante d’une meilleure prise en compte des charges de travail. Le faire impliquerait des créations d’emplois.
En fait l’administration ne cherche que des pseudo-« gains de productivité » pour faire « coller » des calculs savants... au nombre des suppressions d’emplois.
Dans l’ordre Télé TVA, dématérialisation des produits locaux, CHORUS, unification des outils et des procédures du contrôle de gestion, Télé IR, … Et elle ne trouve que des suppressions d’emplois pour « valoriser », comprendre supprimer des emplois.
La direction refuse de prendre en compte les véritables charges de travail et ferme les yeux sur celles qui sont générées par les nouveaux outils, procès de travail et évolution des législations.
Un « sauvetage » partiel de certains services...grâce aux mobilisations !
Depuis la fusion DGI/DGCP, la création des SIE/SIP et la concentration des services, malgré les remarques des agents et de la CGT, l’accueil des contribuables et les conditions de travail des personnels qui le font ont dépassé la limite.
Le DG n’a pu que le constater lors de ses passages sur le département.
Les cinq postes affectés sur les accueils Aix Nord, 2/15/16 et 11/12 et les trois emplois sur Aix hospitalière sont dans les faits prélevés sur d’autres services de la Drfip 13.
Il est hors de question pour la CGT d’apporter la moindre caution aux suppressions d’emplois. Le CTL qui se réuni ce 18 décembre se fera sans nous.
Retrouvez l’expression complète de la CGT et le détail des suppressions d’emplois par service et catégorie dans le document ci-dessous
