Syndicat CGT Finances Publiques
Section des Bouches du Rhône
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22/08/2013 : Violence à Marseille : communiqué de la CGT 13 "les effets d’annonce et la surenchère électorale doivent cesser".

Mise en ligne le 23 août 2013

VIOLENCE A MARSEILLE COMMUNIQUE DE PRESSE DE L’UNION DEPARTEMENTALE CGT 13

La CGT des Bouches du Rhône condamne avec force l’attitude du gouvernement et des élus locaux quant à l’utilisation de la violence à Marseille sur fond de campagne électorale.

L’an dernier, en réponse à la montée de la violence à Marseille, le gouvernement répondait par la création de la Métropole, à grand renfort médiatique, applaudie des deux mains par le patronat local et la mairie de Marseille.

Gouvernement et ministres se succèdent sans résultat mais avec toujours les mêmes recettes.

Marseille est une ville pauvre.
Dans ses quartiers le taux de chômage explose.
Tous les indicateurs locaux sont dans le rouge avec des niveaux d’exclusion sociale et économique très élevés. Précarité, chômage, échec scolaire massifs dans les quartiers populaires sont le lot quotidien de dizaines de milliers de familles vivant dans ces quartiers, sans autre alternative que la pauvreté et la misère.

Manif des quartiers contre toutes les violences 1er juin 2013

Ces quartiers ont été laissés depuis des années à l’abandon : déserts médicaux, abandon de politique d’action sociale, retrait d’une véritable police de proximité exerçant une prévention, fermeture des Services Publics, démantèlement du tissu industriel dans Marseille et ses environs.

Plus aucun lien social n’existe dans ces quartiers où des familles vivent dans la peur pour leur vie et celle de leurs enfants.

Dans ces quartiers, l’heure n’est pas à la résignation : des résistances s’organisent avec la création de Collectifs afin de trouver des solutions et mettre un terme à cette violence accrue.

En ce sens, le 1er juin dernier, une manifestation coordonnée par les habitants des cités eux-mêmes, a réuni 2 000 personnes dans Marseille.

A l’issue, 23 propositions pour sortir de l’impasse ont été remises en Préfecture. A ce jour, aucune suite n’a été donnée.

Les effets d’annonce et les enchères pour les municipales doivent cesser !

Les problèmes d’insécurité doivent être réglés sur le fond, associant habitants des quartiers populaires, élus locaux et bailleurs sociaux en lien avec la Préfecture de Région.

La CGT ayant pris connaissance des 23 propositions du Collectif du 1er Juin, les soutient totalement.

Elle appelle les Pouvoirs Publics, l’Etat au plus haut niveau, à s’en emparer, à répondre aux exigences du monde du travail, afin de trouver des solutions pérennes et retrouver le calme et la sérénité dans ces quartiers.

Propositions du collectif marseillais du 1er juin

Manif 1er juin 2013 Marseille


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