Mise en ligne le 26 mai 2005
Le 24 mai 2005 à Martigues, nombreux étaient les syndicalistes présents au meeting du NON de Gauche.
Loin de toute récupération ou d’une confusion des genres entre ce qui appartiendrait à la sphère syndicale et ce qui serait dans le champ du "politique", des syndicalistes sont venus témoigner des conséquences "ordinaires" et dramatiques des politiques libérales.
Syndicalistes de Nestlé ST Menet, une entreprise rentable qui fait des bénéfices et que le géant mondial de l’agro alimentaire veut sacrifier sur l’autel de la rémunération des actionnaires, syndicalistes marins en lutte contre les négriers des mers, salariés de Carrefour ou de Fabio Lucchi en lutte pour leur pouvoir d’achat, leurs conditions de travail et le respect de leur dignité, agents des Services Publics ou encore des membres du collectif "Sauvons la Recherche", des militants anti racistes, des lycéens, tous ont témoigné des conséquences quotidiennes des politiques néo- ultra- socio- libérales.
Attaque sur la protection sociale (avec une nouvelle vague d’assaut ( suite du sommet de Lisbonne) dans les mois à venir contre la Sécu et la retraite par répartition, mise en concurrence des salariés européens par le dumping social, liquidation des Services Publics via la déréglementation et le dumping fiscal, etc.
Désindustrialisation massive et creusement des inégalités, perte de droits (droit au Travail, au logement, à la Protection Sociale...).
Et puis des éxigences sur une harmonisation sociale par le haut, sur des Services Publics Européens, sur des droits supplémentaires pour les salariés, sur des coopérations intra européennes plutôt que la concurrence outrancière que nous promet ce Traité Constitutionnel.
6000 personnes ont assisté à ce meeting.
6000 visages croisés dans les manifs de 2003 sur les retraites, 6000 visages heureux de mener une lutte ensemble pour reconquérir le Progrés Social.