Syndicat CGT Finances Publiques
Section des Bouches du Rhône
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Heureusement il y a les luttes ! Communiqué de l’interpro CGT

Mise en ligne le 28 novembre 2005

HEUREUSEMENT IL Y A LES LUTTES !

-  N’y aurait-il plus en France de problème de salaires, d’emploi, de précarité ?
-  N’y aurait-il d’autres choix économiques et sociaux que ceux dictés par le gouvernement le plus libéral jamais connu et par le Medef, « syndicat » tout puissant du patronat ?

A en croire la plupart des commentaires sur les récents conflits, notamment dans notre département et à Marseille, tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes, et voilà que les “méchants syndicats”, CGT en tête, viendraient troubler le paradis quotidien dans lequel vivent les salariés du privé comme du public, les retraités, les chômeurs...!

On en arrive à oublier une évidence : s’il y a des luttes sociales, c’est qu’il y a des problèmes sociaux !

Et il y a d’autant plus de problèmes sociaux qu’il y a des orientations gouvernementales et patronales qui ont des conséquences négatives sur le social !

Face à cela, le monde du travail n’a pas le choix ;
- soit il se résigne,
- soit il choisit de lutter pour combattre le recul social.

C’est le cas des récents conflits qui ont lieu à Marseille.
- Lutte à Nestlé pour obtenir le redémarrage de l’usine,
- Lutte à la SNCM contre la privatisation de l’entreprise de continuité territoriale,
- Lutte à la RTM contre l’éclatement de la régie publique de transports en plusieurs entités distinctes.

Les traminots après 46 jours de grève ont décidé de suspendre leur forme d’action. Pour autant, leur juste combat continue : il n’y a aucune fatalité à ce que le futur tramway marseillais soit livré au privé.

D’ailleurs, la communauté urbaine de Toulouse vient de se séparer de la Connex (entreprise prévue pour le tramway marseillais) et de redonner la gestion de ses transports à une régie publique ! Ceci, aux dires des élus de la Communauté de Toulouse, pour une meilleure gestion, une plus grande transparence et un meilleur coût des transports !

S’il n’y avait pas eu l’entêtement idéologique du Maire de Marseille et son refus de négocier, les marseillais n’auraient pas été privés de transports pendant 46 jours !

Les syndicats de la SNCF ont fait la démonstration que quand il y a négociations, et quand les revendications sont prises en compte (emplois, salaires, abandons de privatisations...etc...), les conflits se règlent plus rapidement.

- Que ce soit pour défendre l’emploi et l’avenir de son entreprise,
- Pour revendiquer sur les salaires,
- Pour le maintien et le développement des services publics,
- Pour la santé et la protection sociale...

quelle que soit l’issue de chacune d’entre elles, les luttes de Marseille ont permis de remettre sur le devant de la scène cette réalité :

Aujourd’hui, pour être entendu, il n’y a pas d’autre solution que l’action !

Pour ne pas subir, il faut agir pour le PROGRÈS SOCIAL !

Union Départementale CGT des Bouches- du- Rhône
28 novembre 2005


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