Syndicat CGT Finances Publiques
Section des Bouches du Rhône
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1er MAI 2004, aprés la sanction, la mobilisation !

Mise en ligne le 26 avril 2004

1er MAI 2004, TOUS ENSEMBLE, DEMONTRONS NOTRE DETERMINATION !

Malgré les résultats des élections, le gouvernement n’entend pas changer le cap en matière économique ou sociale. Le Medef applaudit et le soutient activement dans cette voie.

Certes, le message des urnes l’a conduit à certains reculs : rétablissement de l’Allocation Spécifique de Solidarité pour les chômeurs en fin de droit, réexamen du problème des postes de chercheurs, réouverture du dialogue avec les intermittents du spectacle ; sujets qui, avec d’autres, ont fait l’objet de nombreuses et fortes mobilisations ces derniers mois.


Cela remet à sa juste place les propos du 1er ministre au printemps 2002 qui disait « ce n’est pas la rue qui gouverne ! ». Cela démontre que l’action syndicale collective, tenace et résolue a toujours de l’utilité et de l’efficacité, quelle que soit la manière de s’exprimer.
Ces premières ouvertures qui restent à préciser sont donc un encouragement à poursuivre et à élargir les mobilisations revendicatives de l’entreprise au niveau national sur toutes les questions qui font la vie au travail : salaires, emploi, protection sociale, retraite, services publics...

En effet, en s’exprimant comme elle l’a fait, l’opinion publique a condamné le recul social, l’ultra libéralisme du gouvernement, et du même coup a légitimé le mouvement social pour résister aux mauvais coups et imposer d’autres logiques avec le progrès social au cœur.

MANIFESTONS TOUS ENSEMBLE LE 1ER MAI RENDEZ-VOUS 10 h 30 AUX MOBILES, en haut de la Canebière.

Une nouvelle construction du « tous ensemble » est d’autant plus possible qu’elle s’appuie sur des mobilisations fortes dans la période : action contre les privatisations à EDF, lutte pour l’emploi, et contre les délocalisations au travers de l’entreprise Lustucru à Arles,...
Un « tous ensemble » d’autant plus nécessaire qu’au nom de la « réforme » le gouvernement et le Medef entendent toujours détruire des acquis sociaux historiques : hôpital public, Sécurité Sociale, Code du Travail,...
Pour cela ils tentent de jouer l’opposition entre les catégories de salariés les plus précaires et celles qui ont encore un statut, des garanties...
Des initiatives fortes, de partout, vont donc être nécessaires dans les jours qui viennent, dans l’unité la plus large, comme le propose la CGT.

D’ores et déjà, il en est une qui pointe, et qui malgré son caractère traditionnel doit être considérée comme une véritable journée nationale interprofessionnelle d’action :

LA MANIFESTATION, SAMEDI 1ER MAI 2004 DANS L’UNITE, TOUS ENSEMBLE :

- Pour dire NON aux mauvais coups,
- Pour exiger d’autres choix,
- Pour la paix, la justice, l’égalité.