Mise en ligne le 6 septembre 2006
En cette rentrée sociale, les problèmes restent entiers :
Pouvoir d’achat, logement...
Privatisation des entreprises publiques,
Restructuration des entreprises publiques et privées.
Précarité accrue du fait de nouveaux contrats,
Emploi industriel menacé.
Suppressions d’emplois dans la Fonction Publique.
Tout ceci alors que le bénéfice net des quarante sociétés les plus importantes de la Bourse de Paris (CAC 40) a grimpé de 50 % en 2005 et atteint 85 milliards d’euros (bénéfices jamais atteints).
Quelques exemples : Danone + 300 %, EDF + 200 %, France Télécom + 89 %, Arcelor + 66 %, Alcatel + 61 %...
D’un côté, patrons, rentiers, actionnaires sont de plus en plus riches, et de l’autre, salariés, chômeurs, retraités arrivent de moins en moins à vivre dignement.
Pour cela, nous devons renforcer le syndicalisme dans les entreprises et les services pour gagner, ensemble, le progrès social.
C’est ce qu’il s’est passé durant ces mois d’été dans plusieurs entreprises, avec des luttes et des succès revendicatifs.
Notre département n’est pas épargné par la casse industrielle dans le public comme dans le privé et, des résistances s’organisent à : Diebold (Cassis), La Poste, la SNCM, la CMR, Lustucru, EDF GDF, la RTM, la Santé, Panzani, au PAM, aux Salins de Giraud.
Autant d’atouts économiques qui sont porteurs d’emplois, de perspectives industrielles.
Après le recul imposé par le mouvement social du CPE, le gouvernement tente de continuer sur une même logique ultra libérale. Les contrats de substitution, tous précaires, remplacent les CDI, ce qui met plus que jamais la Protection Sociale et les caisses de Retraite en danger.
Durant ces mois d’été, l’action syndicale a encore démontré que la lutte des salariés unis et déterminés gagne et peut changer les choses.
Oui, nous le savons tous, la lutte paye. Il ne tient qu’à nous, dès maintenant de prendre notre destin en main. L’heure est à la mobilisation et à l’action.