Mise en ligne le 27 avril 2004
Avec l’arrivée de N. Sarkozy dans notre ministère les orientations ultra-libérales sont maintenues.
Même si le ministre a, lors de ses diverses entrevues, simplement indiqué qu’il présenterait lors d’un CTPM fin juin les réformes qu’il entend mener, à l’évidence les suppressions d’emplois et les gels de crédits annoncés démontrent que sur fond d’austérité budgétaire amplifiée les réformes engagées vont se poursuivre en compromettant gravement l’exercice des missions au sein du MINEFI.
Ces orientations, loin de produire du lien et de la cohésion sociale, de réduire les inégalités, accentueront les effets négatifs des politiques libérales actuellement mises en œuvre. Dans la même logique, les privatisations et démantèlements du secteur semi-public sont accélérés.
Les sujets de mécontentement des agents demeurent et s’accroissent.
Les uns partagés par l’ensemble des salariés comme la mise en cause de la protection sociale, des droits sociaux et des services publics,
les autres touchant directement à leur vie professionnelle comme la non-reconnaissance des qualifications, la dégradation des conditions de travail et de leur pouvoir d’achat.
Au MINEFI, la mobilisation nécessaire à la satisfaction des revendications des agents doit se construire.
Paris, le 27 avril 2004