Mise en ligne le 4 septembre 2007
Tous les indicateurs économiques montrent les difficultés que va rencontrer le monde du travail dans la période.
La situation sociale s’aggrave chaque jour un peu plus et constitue un véritable handicap au progrès social.
Les promesses présidentielles de Sarkozy sont en oeuvre et commencent à imposer une autre logique dans notre société.
C’est la remise en cause d’une société porteuse des valeurs de solidarité au profit d’une petite minorité de la population, notamment les plus riches “12 milliards d’euros” par la mise en place du paquet fiscal, alors que les plus démunis bénéficient seulement de 25 millions d’euros au titre du RMA.
L’action gouvernementale s’inscrit dans l’ultralibéralisme et marque une fois de plus le cap qu’elle a décidé, alors qu’il y a d’autres choix à mettre en oeuvre pour répondre aux besoins de la population.
Il est possible de redonner toute sa place au financement des missions telles que le logement social, la recherche, l’éducation, la formation.
Il y a urgence de prendre des mesures pour l’emploi, la protection sociale, le pouvoir d’achat, face aux prix qui ne cessent d’augmenter.
Le projet d’une TVA Sociale qui pénaliserait les plus défavorisés.
C’est une part croissante des richesses créées qui sont confisquées aux salariés qui les produisent au profit du patronat et des actionnaires.
Les mesures prises accélèrent les disparités et cela risque de s’accentuer avec le programme présidentiel de SARKOZY.
Pourtant, personne ne peut nous expliquer que l’argent n’existe pas, la déroute boursière a coûté la modique somme de 152 milliards d’euros pour satisfaire les besoins du tout marché.
La CGT a toujours fait le choix de mettre les femmes et les hommes au centre des préoccupations de notre société et plus largement le choix de vivre dignement et partout dans le monde.
C’est dans ce sens que nous proposons de faire de cette rentrée sociale un moment fort d’expressions revendicatives pour un véritable progrès social.
Les exigences revendicatives ne manquent pas. Les salariés, les retraités, les privés d’emploi, ont toutes les raisons d’exprimer avec force leurs besoins.
Faisons de cette initiative un point d’appui pour amplifier le mouvement social.
