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Enquête INSEE Vie chère en Corse

http://www.tresor.cgt.fr/2b/spip.php?article254

Enquête mars 2010 de l ?INSEE sur les prix en Corse + communiqué CGT Haute-Corse

Communiqué CGT Haute-Corse :

Malgré l ?arrivée d ?un nouveau distributeur, l ?écart des prix se maintient et même s ?accentue pour les produits alimentaires, les carburants et les services.
La CGT exige des réponses pour mettre fin à la vie chère en Corse.
Les enquêtes se suivent d ?années en années et les résultats confirment à chaque fois un écart de prix conséquent et parfois inexplicable. Si les Corses ressentent douloureusement ce phénomène c ?est aussi parce que les revenus, les salaires les retraites sont inférieures à la moyenne nationale. Le phénomène de vie chère est accentué compte tenu de l ?importance du temps partiel et de l ?emploi saisonnier. (seul 1 salarié sur 2 sur l ?île possède un contrat de travail à temps plein tout au long de l ?année).

Mais cette réalité de vie chère est également constatée par toute personne qui séjourne en Corse notamment les touristes. La CGT tient à faire remarquer que l ?enquête de l ?INSEE a été réalisée en mars 2010 soit hors saison sachant que l ?été est propice à une envolée des prix.

L ?alimentaire toujours très cher. L ?enquête 2010 relève un écart moyen très élevé de +8,6%. Et cela malgré l ?arrivée d ?une nouvelle enseigne (Leclerc) dont le PDG s ?était engagé publiquement à faire baisser les prix de 10% à 15%. De plus cet écart de +8,6% se situe par rapport à une moyenne nationale alors que la dernière enquête de 2006 évaluait les prix par rapport à Paris et Marseille, réputées chères. Ce qui laisse supposer que l ?écart des prix entre la Corse et ces 2 villes est supérieur et donc que la situation constatée en 2006 s ?est dégradée au dépend des Corses. Pour conclure sur l ?alimentaire, l ?écart de prix moyen cache des écarts bien supérieurs sur certains produits notamment les produits frais. La différence sur ces articles pouvant atteindre 15% voir 20% alors que la Corse bénéficie d ?une TVA minorée à 2,1 sur tous les articles alimentaires.

Carburants. Une différence de seulement + 3,5 % qui cache une réalité bien différente. En effet 70% de la consommation de carburant sur le continent se réalise dans les stations des grandes surfaces qui pratiquent des prix d ?appel très inférieurs à la moyenne. Ce type de vente n ?existe pas en Corse. A titre d ?exemple le sans plomb 95 est vendu en Corse mi-juillet entre1,40 euro et 1,49 euros. Aux mêmes dates on le trouve à 1,30 euros dans le Var ou en Normandie et même à 1,25 euros à Aix en Provence. La différence est donc de 10% et non de 3,5% alors que la Corse bénéficie d ?une TVA réduite à 13%.

Services. +10%. Des écarts de prix incompréhensibles. Coiffeur, assurances, maison de retraites ; des écarts injustifiables qui s ?apparentent à un véritable racket subi par les Corses.

La CGT regrette que les loyers n ?aient pas été intégrés dans cette étude sachant que ce poste peut représenter plus de 30% des revenus d ?un ménage. L ?INSEE aurait pu également étudier les coûts d ?accès à la propriété. Cette étude mettrait surement en évidence les difficultés d ?acquérir un logement en Corse malgré la encore une TVA réduite à 8% contre 19,6% au plan national.

La CGT regrette également que l ?INSEE n ?évalue pas les surcoûts liés à l ?insularité comme les déplacements sur le continent, malheureusement fréquents, pour raison de santé.

Cette nouvelle étude prouve une fois de plus l ?écart de prix important qui pénalise lourdement une majorité de Corses. La CGT demande que cette question soit notamment évoquée à la CTC et que des solutions enfin efficaces soient apportées notamment sur le blocage des prix de certains produits et des hausses de salaires.

Combattre la vie chère en Corse constituera encore et toujours une priorité de la CGT.

Ci-dessous l ?enquête INSEE