Comme tous les ans le budget nouveau est arrivé !

D’après les documents fournis pour le CTPC du 30 novembre, ce seront 9 emplois qui seront supprimés en Corse du Sud en 2010 : 3 pour la filière fiscale et 6 pour la filière publique ( 7 en Haute-Corse et globalement 2458 à la DGFIP)

Et ceci alors que les conditions de travail se dégradent et deviennent de plus en plus pénibles, l’action de nos collègues du CDI d’Ajaccio en témoigne.

Comment peut-on tolérer des suppressions d’emploi alors que les agents sont soumis à la pression absurde des taux, demander aux agents de faire le même travail voire plus tout en étant moins, et de plus les contrôler lors de vagues d’appels mystères pour vérifier... que tout roule pour le mieux dans le meilleur des mondes ???

La CGT Trésor 2A condamne bien évidemment cette politique et soutient l’action de nos collègues des Impôts.
Elle aura l’occasion de le redire lors du prochain CTPL du 1er décembre.

Pour rappel le message du SNADGI-CGT 2A :

Les collègues du CDI en charge notamment de l’accueil ont initié une action sous forme de pétition pour dénoncer la dégradation constante de leurs conditions de travail et demander la création dans les plus brefs délais d’un pôle accueil étoffé et ainsi que la reconnaissance de leur travail par la mise en place rapide de leurs doléances.

Pour remettre cette pétion, des collègues ainsi que les représentants SNADGI-CGT et SNUI les ont soutenus. Nous étions plus d’une trentaine à nous réunir à 14H ce jour dans le hall et à bloquer temporairement l’accès au public dans le hall (public rentré mais resté sur le seuil). M. CATELLA, DRH, en l’absence de la DSF (à Marseille aujourd’hui) est descendu et s’est vu remettre la pétition. Puis une autre collègue a lu un long texte, d’origine personnelle, mais plebiscité par tous car représentant majoritairement l’état d’exaspération et d’épuisement tant physique que moral des agents de Cunéo, et notamment ceux en charge de l’accueil du public.

A l’issue, une longue discussion s’est engagée entre les agents et le DRH sous les yeux des contribuables présents, dont la majorité ne manifestait pas d’hostilité tant les conditions d’accueil sont de l’avis unanime, mauvaises.

Tout le monde a repris le travail vers 15 heures mais chacun est convaincu que les suites à donner sont proches.

Le SNADGI-CGT se félicite de cette initiative et se tiendra toujours aux côtés des agents pour appuyer leurs légitimes revendications. Le service public est notre bien commun, ne laissons pas une fois de plus la classe dirigeante l’abimer pour justifier de nouvelles externalisations-privatisations.