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Attentats du 23 janvier 2007

Une délégation de la section CGT Trésor s’est rendue dans les trésoreries qui ont été la cible des attentats : Cap Corse, Saint-Florent, Corte-Omessa, San Nicolao, pour renouveler notre solidarité aux agents et comptables concernés et prendre toute la mesure des conséquences de ces actes de violence.

Les trois premières trésoreries ont subi des dégâts au niveau des lieux d’accueil du public : si les trésoreries du Cap Corse et de Saint-Florent ont pu rouvrir dès le lendemain, celle de Corte-Omessa demeurera fermée au public jusqu’au 1er Février, au moins. A San Nicolao, c’est la pièce du service comptabilité qui a été endommagée ; la trésorerie est de nouveau ouverte.

A la suite de ces visites, nous sommes amenés à constater qu’une nouvelle fois les plastiqueurs ont opéré avec la plus grande facilité. Alors que certaines déclarations ont rendu « prévisibles » ces attentats, pourquoi nos services n’ont pas fait l’objet de surveillance renforcée de la part des forces de sécurité ?

Par ailleurs, le comptable ou l’agent appelé la nuit par la gendarmerie ouvre le poste et accompagne à l’intérieur les forces de sécurité y compris parfois en les guidant , s’exposant au risque de nouvelle explosion ou à la chute de gravats ou d’objets. De plus, ces personnels demeurent seuls sur les lieux une bonne partie de la nuit, sans protection policière. Nous demandons que les gendarmeries auxquelles sont rattachées les trésoreries puissent effectuer toutes les opérations de mise en sécurité y compris sans la présence sur les lieux du comptable ou de l’agent le représentant.

D’autre part, les personnels arrivant à la trésorerie à l’heure de la reprise de service n’ont pas la garantie de la sécurité totale des lieux. Nous demandons qu’un périmètre de sécurité soit établi sous la responsabilité de la gendarmerie ou de la police et que les personnels pénètrent dans les locaux une fois ce dispositif levé, garantissant une sécurité totale.

Enfin, nous demandons que le Comité Technique Paritaire et le Comité Hygiène et Sécurité soient saisis systématiquement pour être informés de toutes les questions relatives à la sécurité et à la santé des personnels ( nous demandons que le médecin près le CHS rencontre rapidement sur place tous les personnels concernés) et aux conditions de fonctionnement des services.

LA DELEGATION : David ARGELES, Juliette MAURIZI (CHS), ), Dominique PERRAUDIN (CHS),Marie-France RISTORCELLI (CTPL), Francis RIOLACCI (CTPL)

Article publié le 26 janvier 2007.


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