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Le directeur vient d’annoncer 10 nouvelles suppressions d’emplois en 2012.
Les personnels vont connaître une aggravation brutale des conditions de travail, le terrain est préparé pour envisager la fermeture de plusieurs trésoreries, faute de personnels.
C’est l’argument utilisé par le Directeur lors de la rencontre avec les élus de la Casinca. Avec un chantage à la clé : si vous n’acceptez pas le regroupement des trésoreries de La Porta/Piedicroce/Vescovato sur Folleli, celles-ci seront réparties entre San Nicolao et Borgo.
L’exemple récent de la note sur le courrier illustre la froide logique comptable qui est en train de tuer le service public : au nom de prétendues économies, des dispositions sont imposées sans consultation des utilisateurs.
On voudrait désorganiser les postes qu’on ne s’y prendrait pas mieux. Ainsi, les dizaines de milliers d’avis de titres de recettes émis par le centre hospitalier de Bastia étaient expédiés par cet établissement, pour le compte de la trésorerie municipale.
Désormais, cet énorme travail sera fait par les agents de service. De plus, la Direction demandant de mettre le courrier sous enveloppe ne comportant pas le timbre de l’expéditeur, les dizaines de milliers d’enveloppes détenues à la trésorerie municipale seront mises à la décharge, comme toutes les enveloppes de tous les postes comptables. Vous avez dit "économies ?"
Et les courriers non distribués devront être ouverts par les agents de service pour connaître le service expéditeur.
Enfin, les agents de service ont consigne de garder le courrier plusieurs jours pour atteindre la masse critique du tarif dégressif.
Dans le même temps, les postes et les services doivent répondre rapidement rapidement aux usagers, charte Marianne oblige. Vous avez dit "Ubu" ? (Il semble que la direction d’Ajaccio a renoncé à faire de même)
Pendant que la direction mobilise son ingénierie pour monter cette usine à gaz, des postes et des services sont aujourd’hui à la dérive : les départs à la retraite ne sont pas remplacés, les restructurations servent d’alibi aux suppressions d’emplois, le déploiement précipité de nouvelles applications génère un stress important pour les personnels.
Alors, n’attendons plus, ne laissons plus faire !
U troppu stroppia ! Trop c’est trop !
voir en pièce jointe l’appel de la CGT/Finances Publiques à la journée de grève et de manifestations du 11 octobre.
Article publié le 5 octobre 2011.