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TOUS EN GREVE le 21 Janvier

TOUS EN GREVE LE 21 JANVIER

En 2010, 3 nouvelles suppressions d’emplois dans les services du Trésor de la Haute-Corse viendront s’ajouter à celles de ces dernières années pour aboutir à un effectif "ORE" de 113 emplois. En peu d’années, 14 emplois auront été supprimés dans le département, 11% des effectifs implantés.

Cette coupe sombre entraîne des conséquences sur la vie des services, l’accomplissement des missions et les conditions de travail des agents.

La Direction se gargarise des résultats obtenus au regard des objectifs.

La gazette officielle, "L’écho du Golo", ne prête pas l’oreille à la vie réelle des services. Tout va très bien, Madame la Marquise !

Le vécu quotidien des agents est bien différent.

Au nom de la satisfaction des indicateurs, des pratiques de management coercitives et/ou infantilisantes se développent, générant une multiplication des souffrances au travail, comme l’a confirmé le médecin lors d’un récent CHS.

Les postes comptables sont fragilisés : il faut "digérer" les réformes (Hélios, Gaia...), atteindre les objectifs avec des moyens insuffisants, voire des emplois non pourvus (Borgo, Calvi, Cap Corse, Morosaglia, Piedicroce). Les effectifs de la Trésorerie de Bastia sont passés de 10 à 6 avec la constitution du SIP.

La TG absorbe l’essentiel des suppressions d’emplois, mais les seuls départs à la retraite ne suffiront plus à masquer les prochaines.

Le gouvernement Sarkozy se flatte d’avoir supprimé 100 000 emplois de fonctionnaires depuis 2007. Il veut aller plus loin. Quelle garantie accordée dès lors aux engagements ministériels de ne déplacer aucun agent quand se combine cette saignée avec la fusion Impôts/Trésor ?

Qui peut croire que le réseau des trésoreries ne sera pas "contracté" à l’horizon 2012, c’est-à-dire demain ? Qui ne voit que les missions de la TG sont vidées de leur substance ? Qui doute que la loi "Bachelot" sur l’Hôpital ou la transformation des Offices Publics HLM en EPIC préparent un démembrement des postes SPL ? Qui feint d’ignorer que les centaines de millions d’euros déversés dans Hélios et dans son déploiement à marche forcée permettront à l’ordonnateur "d’enjamber" le comptable ? Qui doute que les SIP et autres PRC vont assurer l’essentiel du recouvrement ?

A toutes ces questions, les personnels répondent avec lucidité : le seul but des réformes, c’est la casse de l’emploi et des services publics.

Alors, il est urgent d’agir pour s’opposer à ces choix destructeurs.

Le 21 janvier, une première étape de la mobilisation doit être franchie.
Il faut se rassembler dans l’action et la grève pour relancer la dynamique de luttes jusqu’à l’abandon de cette politique.
YES WE CAN.

"Quand les blés sont sous la grêle

Fou qui fait le délicat

Fou qui songe à ses querelles

Au cœur du commun combat" ARAGON

Article publié le 15 janvier 2010.


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