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COMPTE RENDU DES DELEGUES CGT AU COMITE HYGIENE ET SECURITE EXTRAORDINAIRE DU 15 MAI 2009

Le CHS extraordinaire s’est tenu à la demande des organisations syndicales pour "faire le point de la situation sanitaire et du dispositif de prévention mis en œuvre en raison de l’infection de souche tuberculeuse d’un agent de la Trésorerie générale".

Pour les représentants des organisations syndicales, leur demande de convocation n’était fondée ni sur la rumeur ni sur la panique mais sur le droit des agents à l’information et à la transparence s’agissant d’une question de santé publique, tout en respectant le droit à la vie privée et au secret médical de chaque agent.

Tous les participants ont tenu d’emblée à exprimer leur solidarité à notre collègue et à sa famille déjà durement éprouvés. Nous formons tous le vœu de leur prompt rétablissement.

A l’heure actuelle la situation est la suivante :

- à la suite d’un examen effectué il y a plusieurs semaines, un agent a déclaré le lundi 11 mai ( aussitôt connu les résultats) être infecté par une souche tuberculeuse dont la nature précise fait l’objet d’analyses plus poussées pour déterminer le traitement approprié (il faut savoir que la loi n’oblige pas une personne atteinte de cette maladie à la déclarer à son employeur, ni même à se soigner. Seul le traitement de la syphilis est obligatoire). Cet agent est en arrêt de maladie.

- dès mardi 12 mai, le médecin de prévention (le Dr Micheletti) et la DDASS ont été informés.

- à partir du mercredi 13, le dépistage a été organisé pour tous les agents de la Trésorerie générale et pour ceux y ayant travaillé ou séjourné ces derniers mois.

- le conjoint , lui-même étant "porteur sain", a été , à la suite d’une démarche des organisations syndicales et avec son accord, placé en autorisation d’absence dès le 13 mai et non en congé de maladie.

Les représentants du Centre de Lutte contre Anti Tuberculeux ( CLAT) du Centre Hospitalier de Bastia, le Dr Demeyer et M Jean-Marie Bazziconi, infirmier et animateur de cette unité médicale, assistaient au CHS. Ils ont apporté les informations suivantes :

- il y a un an, lors d’une précédente réunion d’information tenue à la TG, ils avaient assuré qu’il n’y avait aucun risque pour leurs collègues de travail à ce que ces deux agents, dont un enfant venait de développer cette maladie, continuent d’exercer normalement leur activité professionnelle ( les représentants des personnels ont témoigné que nos collègues n’ont jamais fait l’objet de la moindre discrimination).

- ils ont réaffirmé que, jusqu’aux derniers examens de l’agent récemment "déclaré contaminé", la présence dans les services de celui-ci était normale, qu’il n’y avait aucune raison médicale et légale de lui proposer un arrêt de maladie.

- le conjoint dit "porteur sain" ne présentait lui-même aucun risque : un porteur sain est une personne dont l’organisme est au contact de la bactérie mais qui ne développe pas la maladie. Tant qu’il est porteur sain, l’individu ne contamine pas. On appelle cela une "tuberculose latente". 10% des "porteurs sains" développent la maladie. Cet agent a été mis en autorisation d’absence pour que la campagne de dépistage se déroule dans un climat de sérénité. Il retournera dans les services après de nouveaux examens.

- le risque de contagion est faible mais réel à la suite de la contamination de l’agent dont la maladie a été connue lundi 11 mai. Ce risque est situé dans la période qui va de son dernier examen, il y a six semaines, aux résultats connus seulement ces derniers jours. Les responsables du CLAT ont affirmé que ce délai est nécessaire pour mener des examens très approfondis qui seuls permettent d’établir très précisément le diagnostic. Entre temps, selon eux, rien ne pouvait légitimer la prescription d’un arrêt de maladie à titre préventif.

- le CLAT, en collaboration avec le médecin de prévention, va conduire une campagne de dépistage pour tous les agents ayant été au contact de nos deux collègues. Les différents chefs des services représentés au CHS et le médecin de prévention doivent informer les agents susceptibles de nécessiter un test de dépistage.

- toute personne peut, quoiqu’il en soit, demander un dépistage par le CLAT. Cet examen est gratuit.

- la surveillance des personnes dépistées durera deux ans.

Article publié le 18 mai 2009.


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