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Publié le 24 octobre 2006

La CGT s’oppose aux déremboursements de médicaments

De nouveau, la Haute Autorité de Santé se prononce pour le déremboursement de 145 spécialités, pour cause d’amélioration du service médical rendu insuffisant. Les médicaments concernés sont essentiellement des vasodilatateurs utilisés majoritairement pour traiter les troubles de mémoire chez les personnes âgées, ainsi que des stabilisateurs neurologiques chez les personnes atteintes de troubles mentaux. Une fois encore la CGT observe que ces déremboursements s’inscrivent comme variable d’ajustement d’un déficit de la Sécurité sociale, que le gouvernement ne cesse de vouloir réduire. Elle acte une nouvelle phase dans le désengagement du régime général, qui pénalise une fois de plus les personnes les plus démunies et les plus médicalisés. De nouveau, plusieurs questions se posent :

- soit un médicament est efficace, soit il ne l’est pas. Dans le second cas, il n’a pas à être remboursé ni par le régime général, ni par les organismes assureurs complémentaires et il n’a pas à être mis sur le marché. De ce fait, plutôt que de faire des déremboursements à la chaîne, pour tenter de réduire les déficits sur le dos des plus malades, il faudrait se réinterroger sur les procédures d’autorisation de mise sur le marché des médicaments. En particulier, veiller à ce que les nouvelles molécules aient un service médical rendu au moins suffisant et multiplier les études cliniques comparatives entre nouveaux médicaments et anciens pour une classe thérapeutique identique ;

- d’autre part, s’il est évident que les médicaments doivent subir des évaluations périodiques en terme d’amélioration du service médical rendu, se pose la question préalable des alternatives thérapeutiques. C’est bien beau de décréter que les veinotoniques, les vasodilatateurs, les antistaminiques, etc... ont une amélioration insuffisante du service médical rendu, encore faut-il donner aux malades qui prenaient ces médications, des indications à suivre pour pouvoir continuer à se soigner. Pour l’instant, il semble qu’il y ait en ce domaine un vide doublement préjudiciable : pour le porte monnaie des malades, d’une part, pour l’amélioration de leur état de santé et de leur confort de vie, d’autre part.

Aussi, la CGT réaffirme son opposition aux vagues de déremboursements qui pénalisent les malades dans un objectif unique de maîtrise comptable des dépenses d’assurance maladie. Elle demande à ce que les procédures d’autorisation de mise sur le marché des médicaments, soient sérieusement revues et démocratisées et que des alternatives thérapeutiques soient définies par la Haute Autorité de Santé de toute urgence. Elle rappelle qu’elle est contre tout taux de remboursement intermédiaire, qui ne ferait qu’accroître le flou et la complexité d’un système de plus en plus sélectif et discriminatoire.


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