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Mutuelle
Retour à la rubrique inférieure Publié le 13 janvier 2008 Vives inquiétudes sur le remboursement des Affections de Longue Durée ! Voir ci-dessous le bulletin d’information de l’Agence Fédérale d’Information Mutualiste en date du 12 décembre. Dans ce numéro du 10 décembre 2007 : - Un constat : Alors que les 27 dirigeants de l’Union Européenne se congratulent au sommet de Lisbonne sur l’adoption sans consultation populaire du fameux traité simplifié, la Commission Européenne vient de décider après quatre ans de soi-disante réflexion de ne pas légiférer sur les Services Sociaux d’Intérêt Général Cette décision a pour principale conséquence de laisser les opérateurs des SSIG ( et notamment les mutuelles ) dans une grande insécurité juridique alors qu’une clarification aurait été nécessaire sur les conditions d’attribution des aides d’Etat. Au lieu de cela, la Commission Européenne, en fidèle serviteur du crédo néo-libéral, vient d’ouvrir une enquête sur le nouveau régime fiscal des organismes assureurs ( régime adopté en décembre 2006 ). - Vives inquiétudes sur les modalités de remboursement des Affections de Longue Durée : La presse économique ( La Tribune, Les Echos ... ) ne cesse de spéculer sur le prochain avis de la Haute Autorité de Santé concernant les ALD. Ces maladies ( diabète, cancers, maladies cardio-vasculaires....) concernent actuellement 7,5 millions d’assurés sociaux pris en charge à 100 % par la Sécu. Se faisant l’écho du discours Présidentiel du 18 septembre 2007, de nombreux observateurs tablent sur un changement de la couverture de ces affections et d’un recentrage sur "la prise en charge de ce qui est essentiel "( Nicolas Sarkozy, discours du 18 septembre 2007 ) . Les assurés et les citoyens en général ont tout lieu de s’inquiéter et de se préparer à réagir. En effet, le récent Conseil de la Modernisation des Politiques Publiques du 12 décembre 2007 s’exprime sur le sujet, et de quelle façon ! Morceaux choisis page 81 :
Pour ceux qui en doutaient encore, le gouvernement, tout à sa logique comptable, n’envisage rien d’autre que la voie de la privatisation de notre système de santé et de faire payer encore un peu plus les assurés. A la lecture du texte, la logique des franchises est claire ( système de retour automatique à l’équilibre dont le montant augmentera au fur et à mesure de l’augmentation des dépenses de santé )tout comme la volonté d’ouvrir en grand aux assurances privées "le marché de l’assurance maladie" y compris pour les maladies les plus graves. Vous trouverez, ci-dessous, la réaction de l’Association Française des Diabétiques à de telles annonces. PARIS, 13 déc 2007 (AFP)
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