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Publié le 1er juillet 2010

Billet d’humeur...

Billet d’actualité (UGFF) du 25 juin Public et privé, ensemble on va gagner

La semaine qui vient de s’écouler aura été marquée par un événement majeur. Le jeudi 24, suite à la grève de 23 joueurs de football, le président de la République, bouleversant son agenda, a convoqué un ancien capitaine de l’équipe nationale pour l’entretenir de l’avenir de cette discipline. De cet entretien rien n’a transpiré, mais on sait d’ores et déjà que plusieurs mesures ont été prises ; l’assemblée nationale, malgré un ordre du jour surchargé, se penchera dès cette semaine sur cette grave question. Les états généraux du football se tiendront à l’automne. La ministre de la santé et des affaires sociales a prédit, avec un accent martial dans la voix, que des têtes allaient tomber. Interrogé sur ces événements, Bernard Thibault en a tiré la conclusion que la mobilisation finit toujours par payer, ce qui conforte la CGT dans sa démarche.

Parmi les autres éléments d’actualité, on peut signaler ce même jeudi, une mobilisation massive contre le projet gouvernemental de réforme des retraites et le plan d’austérité qui s’annonce avec deux millions de manifestants dans les rues. Curieusement, cette grève là n’a pas attiré autant l’attention des autorités gouvernementales. Eric Woerth, ministre du travail déstabilisé par les révélations dans la presse de sa proximité avec certaines grandes fortunes, a considéré qu’il n’y avait pas lieu de s’émouvoir de cette protestation. A l’instar de l’un de ses illustres prédécesseurs dans le détricotage de la protection sociale, il proclame, droit dans ses bottes : « Cette réforme est juste et nécessaire, mise à part quelques points de détail, il n’y a rien à discuter ».

Le vendredi 25 juin, son secrétaire d’État, Georges Tron, remet le couvert : les salaires de 5,3 millions de fonctionnaires seront gelés pendant trois ans, et pour ce qui est de l’augmentation de 0,5 % du point de l’indice au premier juillet prochain, rien n’est plus aujourd’hui assuré.

Ces événements mineurs sont semble-t-il demeurés inaperçus du président de la République qui considère sans doute toujours que « maintenant quand il y a une grève dans notre pays, personne ne s’en aperçoit ».

En 1995, suite aux provocations d’un premier ministre, les salariés s’étaient passionnés pour un jeu nouveau, le juppéton, qui consistait à dépasser les deux millions de grévistes. Nul doute que cette fois encore, ils sauront relever le défi qui leur est lancé et qu’à la rentrée plus nombreux encore, « public et privé, ensemble on va gagner » !


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