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Retour à la rubrique inférieure Publié le 27 janvier 2005
Vous vous souvenez peut-être que le 16/12/2004 à la demande de notre maintenant tristement célèbre ministre de la Fonction publique, la direction locale attirait notre attention sur un nouveau service privé (!) le « 3939 » Copie du mail adressé à l’ensemble du personnel du département disponible sur Magellan 37 OBJET : 39.39 - Allô Service Public Le Gouvernement a mis en place un numéro de téléphone unique, le 3939, permettant à tout usager d’obtenir en moins de trois minutes une réponse ou une orientation à une demande de renseignement administratif.
Extrait du Canard enchaîné du 26 janvier 2005 La dernière de Renaud la GaffeRENAUD DUTREIL, ministre de la Fonction publique n’en rate décidément pas une pour se faire détester par les fonctionnaires. Mercredi 19 janvier, veille de la journée de grève, l’émission de TF1 "Combien ça coûte" diffuse un reportage consacré au 39-39, le centre d’appels téléphoniques mis en place pour aider les usagers de l’administration à résoudre leurs difficultés. Le journaliste, soudain, pose une question involontairement perfide au sémillant Renaud : pourquoi ce standard traitant des problèmes liés à la fonction publique est-il tenu par une boîte privée, Phone Marketing ? Réponse du ministre : « Cela nécessite des gens qui sont formés, qui sont compétents, qui ont un savoir-faire que l’administration n’avait pas. Et c’est d’ailleurs, un des problèmes que l’administration avait : on répondait, mais on répondait de façon non professionnelle. » Ministre d’un jour Or il y a des années que l’administration a mis en place des centres interministériels de renseignements administratifs (Cira)traitant ces appels. Du coup, les fonctionnaires des Cira, qui en principe, n’avaient pas prévu de participer à la grève, ont rejoint le mouvement. Le gouvernement a un ministre de la Fonction publique qui agit « de façon non professionnelle » et pourtant il n’a pas encore songé à le remplacer par une boîte privée... Le jour où les fonctionnaires défilaient dans les rues, le même Renaud Dutreil avait déserté son bureau pour jouer au journaliste en tenant le rôle du rédacteur en chef d’un jour de Public-Sénat, chaîne diffusée par satellite et par câble. Ce « rédac’chef » devait en principe, s’entretenir avec une personnalité de son choix dans l’émission « Face à la presse ». Avec Dutreil, le dialogue social progresse.
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