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Publié le 9 juin 2009

- 34 000 fonctionnaires en 2010 ! Suppressions en 6 ans ...de plus 110 000 de poste de fonctionnaires, de près de 5 000 au Trésor et de près de 800 trésoreries !

Alors que la crise n’a pas fini de mettre sur la touche les salariés, le gouvernement a froidement annoncé pour 2010 la suppression de 34 000 postes de fonctionnaires. Il compte faire avec ces coupes sombres 956 millions d’euros d’économie sur le dos des fonctionnaires.
Aujourd’hui, il mise sur le caractère "indolore" des départs en retraite, demain, il pense utiliser son funeste projet de loi dit de mobilité et ainsi avoir recours au licenciement. Ce texte doit être soumis à la comission des lois de l’assemblée nationale le mercredi 17 juin 2009.

Le chômage qui dépasse maintenant les 2,5 millions de personnes n’a en rien infléchi la position du gouvernement qui crie à qui veut l’entendre qu’il applique stricto sensu les promesses du candidat à l’élection présidentielle.

50% (55% à la DGFIP) des fonctionnaires partant à la retraite ne doivent pas être remplacés avec deux objectifs : la moitié des économies serait affectée à la résorption de la dette et l’autre moitié au financement de l’augmentation des salaires des fonctionnaires en activité. Il reste que ces deux promesses de campagne sont bien loin d’être une réalité pour tous les citoyens mais aussi pour les personnels du Trésor.

Pour la diminution de la dette, il y a longtemps que le gouvernement l’a transformé en gouffre abyssal à coups de milliards versés aux banques qui à leur tour ont servi en priorité leurs actionnaires et les parachutes dorés.

Il ne faut pas oublier que le paquet fiscal, qui coûte chaque année 14 milliards d’euros, bénéficie au travers du bouclier fiscal à ceux qui en ont le moins besoin. Il n’est même pas la peine de parler de l’incivisme fiscal des grands patrons et des plus aisés : l’on peut compter sur le gouvernement pour mener la lutte contre la fraude fiscale mais elle visera toujours et encore les citoyens qui font face à la crise.

En outre, il est évident que les milliards d’euros d’exonération de charges censés créer des emplois passent par pertes et profits !

Ce n’est donc vraiment pas une économie de 500 millions d’euros qui va réellement impacter la dette mais bien un changement de cap dans la politique fiscale du gouvernement.

En période de crise, le gouvernement a eu l’audace de vanter les mérites des amortisseurs sociaux de la France.

Mais qui sera en première ligne pour répondre aux besoins de la population ? :

les services publics assurés par moins de fonctionnaires ?!

Au Trésor Public, c’est près de 800 trésoreries de proximité qui ont disparu en l’espace de quelques années ?!

Ce n’est pas l’usager bardé de conseillers financiers et d’avocats qui va trinquer mais bien les usagers les plus nombreux, pour qui le service public n’est pas un luxe (délais de paiement, commissions de surendettement...), qui eux, respectent le paiement de l’impôt et doivent boucler leur fin de mois !

De même, l’on a su trouver les services publics assurés par le Trésor Public (MEEF, CCSF, et missions de conseil des comptables) pour répondre aux difficultés générées par la crise au sein des PME et des collectivités locales !

Le bilan de l’application de la RGPP (Révision Générale des Politiques Publiques) en mai 2009 montre s’il en est besoin, qu’une mobilisation large et durable contre le bras armé de la casse du service public est nécessaire. Le Ministre a annoncé que les restructurations vont s’accentuer et les suppressions d’emploi continueront même en période de fort taux de chômage (8,7%) et de crise.

Pour ce qui est de la revalorisation des salaires des 2,5 millions de fonctionnaires restant, cela relève du conte merveilleux où il n’y a pas de « happy end » sur la fiche de paie.

Il faut rappeler au Ministre des Comptes Publics que les fonctionnaires ont perdu plus de 10% sur leur niveau de salaire, par rapport à l’inflation entre 2000 et 2009.

Alors, ce n’est pas des clopinettes du type GIPA (moins de 10% des personnels en ont bénéficié à la DGFIP) ou quelques points d’indice sur les grilles indiciaires qui vont arrêter la mobilisation des personnels.

La seule vraie solution est de revaloriser le point d’indice en rattrapant la perte de pouvoir d’achat subie depuis 2000 et d’exiger des grilles indiciaires qui permettent de dérouler de véritables carrières.

Si la politique salariale actuelle devait perdurer, l’évolution prévisible du pouvoir d’achat d’un agent débutant sa carrière en 2008 et la terminant en 2049 serait de – 35%.

Année Nombre de suppression de poste de fonctionnaire Nombre de suppression d’emploi au Trésor Public Nombre de suppression de trésorerie
2010 34 000
2009 30 627 2 329 à la DGFIP
2008 23 000 970 71
2007 11 000 970 92
2006 9 500 970 89
2005 7 200 655 47
2004 636 189
2003 636 300
2002 Mise en place de l’ORE
TOTAL Plus de 110 000 en 6 ans Près de 5 000 au Trésor en 6 ans Près de 800 trésoreries en 6 ans

La crise c’est bien eux ! La solution c’est bien nous tous ! Alors, le 13 juin, manifestons nombreux pour l’emploi, le service public et les salaires !


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