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Publié le 13 juillet 2005

"A Bercy, le changement permanent nourrit la souffrance au travail"

Nous publions ici un article du Monde (9.07.2005) qui relate l’ambiance au travail aux Finances...

A Bercy, le changement permanent nourrit la souffrance au travail

Ils se sentent stressés, usés, pas reconnus... Les agents et les cadres du ministère des finances vivent mal les efforts d’adaptation imposés au quotidien par le train continu de réformes de Bercy, qui a remplacé le projet global et plus brutal à l’origine de la démission du ministre Christian Sautter, en 2000.

Conscient du sentiment profond de malaise et du risque de conflit qu’il peut entraîner , le secrétariat général de Bercy a commandé une étude à l’Institut de recherches économiques et sociales (IRES). Réalisée en 2004 dans trois directions douanes, comptabilité publique et direction générale des impôts (DGI) , elle s’est soldée, début 2005, par un rapport assez largement diffusé.
De ces travaux, il ressort d’abord que le management n’a pas été formé au changement. La nouvelle organisation, qui consiste notamment à regrouper différents services pour donner aux entreprises un interlocuteur fiscal unique, fait émerger à des postes de cadres des personnes qui n’y ont pas été préparées. "Je me suis retrouvée dans une recette à douze contrôleurs. J’ai appris sur le tas. Je ne sais pas si je sais", avoue une inspectrice.

L’IMPRESSION D’ÊTRE DÉBORDÉ...

Les agents interviennent de plus en plus à la demande du contribuable, et sous la pression du téléphone. Ce qui pose parfois des problèmes : car tous rappellent que dans les informations qu’ils donnent aux citoyens qui concernent souvent des sujets fiscaux complexes , ils n’ont pas droit à l’erreur.
Le regroupement de fonctions jusque-là séparées les amène aussi à intervenir sur des sujets pas toujours maîtrisés. La formation se fait sur le tas. Et comme le changement d’organisation se fait par vagues successives, le temps manque toujours. Il faut, en outre, "faire le travail de demain avec l’informatique d’hier", constate l’IRES.

L’Etat demande de plus en plus aux douanes ou à l’administration fiscale de se concentrer sur "des contrôles ciblés, les grosses prises, forts montants de fraude, gros reste à recouvrer, préalablement repérés". L’abandon du côté systématique du contrôle passe mal et fait naître, chez certains agents, un "soupçon de grand complot visant à détruire l’administration fiscale". Au bout du compte, dans une organisation qui s’est beaucoup ouverte au changement, tout le monde a l’impression d’être débordé : par l’apprentissage quotidien, par la pression des indicateurs de performances, par une réforme qui en chasse une autre, sans compensation financière. Cela explique, conclut l’IRES, que l’annonce de réduction globale d’effectifs soit mal vécue.

S. F.
Article paru dans l’édition du Monde du 09.07.05


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