accueil | calendrier | nos liens | ancien site (archives) | ||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Vous êtes dans la rubrique :
>
en bref
Retour à la rubrique inférieure Publié le 3 août 2004 Communiqué CGT du 29 juillet : budget 2005 Le Premier Ministre a présenté les grandes lignes du budget 2005 : Ces choix s’inscrivent dans la continuité de ceux des années précédentes. Il y a une cohérence entre la réduction des dépenses publiques et sociales utiles, la suppression des postes de fonctionnaires, les privatisations que veut accélérer le gouvernement, et ses attaques contre le droit de grève. Opérés sous l’emprise des contraintes libérales de l’Union Européenne et du Fmi, les arbitrages budgétaires ne permettent pas de dynamiser l’économie, de mettre fin à la baisse de l’emploi ni à la progression du chômage, de la précarité et de l’insécurité sociale. Si le budget global stagne, des dépenses comme celles liées à l’allégement des cotisations sociales patronales, ou encore les dépenses militaires augmenteraient. Parallèlement, de nouveaux allégements fiscaux et sociaux sont prévus en faveur des entreprises et des capitaux. Les économies porteraient sur les dépenses nécessaires pour renforcer les capacités humaines, améliorer les conditions de vie et développer le potentiel productif du pays. Le report de la hausse et de l’harmonisation programmées du Smic va directement à l’encontre des salariés les moins bien payés. Il enferme la France dans la modération salariale, ce qui pénalise la demande de consommation, les investissements et la croissance économique. La suppression de 8 000 postes de fonctionnaires, dont 5 000 dans l’enseignement secondaire, s’oppose à la demande sociale d’amélioration de la qualité des services publics. Des dépenses nouvelles sont prévues pour inciter les entreprises ayant délocalisé, à revenir en France. Cette mesure fait l’impasse sur les causes réelles des délocalisations alors qu’elles visent avant tout à améliorer la rentabilité financière des entreprises. Rien ne garantit que les bénéficiaires de cette nouvelle mesure ne délocaliseront pas à l’avenir. La Cgt estime qu’il est nécessaire de prendre des mesures pour préserver et développer les activités en France. Cela nécessite d’élaborer une véritable politique industrielle, de promouvoir les coopérations entre entreprises et entre territoires, de mobiliser le système financier, d’accorder de nouveaux droits aux salariés pour intervenir sur les choix stratégiques des entreprises... L’amnistie fiscale au profit des capitaux qui ont illégalement quitté la France est scandaleuse. Cette mesure va en fait créer une nouvelle « niche fiscale » au profit des plus fortunés. De plus, rien ne garantit qu’une fois rapatriés, ces capitaux ne quitteront pas de nouveau la France. La Cgt va prendre des initiatives pour contribuer à infléchir ces choix. |
|