Compte-rendu de la réunion de CHINON du 7 juin.

Des actions de communication directe concernant nos interrogations sur les grands sujets d’actualité sont organisées dans notre département .Elles concernent la mise en place de la LOLF ,les objectifs des postes , le contrat pluriannuel de performance, la fongibilité asymétrique ,le contrôle hiérarchisé de la dépense sans oublier ( grâce à nos interventions ) la réforme de la notation.

Ces grands chantiers ont pour finalité la recherche continue mais non avouée de mettre en adéquation les effectifs restreints aux missions restantes.

Que dire d’une réforme budgétaire ( LOLF ) et de ses déclinaisons (fongibilité asymétrique et CPP ) qui amène la gestion globalisée des moyens et le pilotage par la performance.

Que dire de ces réformes qui conduisent d’un coté, à un "sureffectif" dans notre département ( « grâce » à l’ORE ) et d’un autre coté, à des crédits de vacataires sans cesse croissants.

On a beau jeu alors de dire que les vacataires ne remplacent pas les personnels titulaires, il faut quand même constater que la précarisation du travail et les contrats au rabais sont le lot quotidien du Trésor Public.

La mise en adéquation du manque de personnel et des missions du Trésor trouve également un écho dans la mise en place du contrôle hiérarchisé de la dépense.
Sous une présentation idyllique avec un souci de qualité dans le contrôle de la dépense, on aura vite compris que c’est le manque de personnel qui amène à un contrôle par sondage.
Le CHD implique également un renoncement partiel à la responsabilité des comptables.

Enfin, la réforme de la notation qui s’est déroulée de façon satisfaisante pour notre direction locale, a amené des recours massifs de la part des personnels.

Quant à la transparence nécessaire à la mise en place de cette réforme , elle reste décidément bien obscure puisque nous ne saurons pas (pour l’instant) où les mois accordées ont été affectés.

Dans cette ambiance morose pour les personnels , il est curieux alors de se glorifier d’un label « qualitrésor » au point de faire venir le préfet , des élus , le directeur des services fiscaux et même une délégation hongroise à un cocktail d’autosatisfaction à la trésorerie de Luynes.

Il est bien évident que si le besoin de s’améliorer et d’accroître la qualité des services pour l’usager a toujours été un souci pour le personnel du Trésor Public , la mise en place de ces réformes conduit à l’inverse.

Il y a quelques années , on parlait de mettre l’usager au c ?ur des réformes , aujourd’hui on place la rentabilité et la renonciation du service en avant.