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Publié le 22 janvier 2010

Déclaration liminaire de la CGT au groupe de travail CPS du 22 janvier 2010

A la suite de l’audience du 23 décembre dernier, les personnels des Centres Prélèvement Service (CPS) se sont réunis en assemblée générale pour débattre de vos propositions. Ils considèrent que celles-ci sont très loin du compte et ils l’ont d’ailleurs exprimé dans les motions que nous vous remettons aujourd’hui. Les personnels des CPS ont également exprimé leur mécontentement par leur forte mobilisation hier à l’occasion d’une journée de grève.

Il aura fallu tout de même près d’un an et des mobilisations répétées des agents pour qu’enfin vous acceptiez de fixer un calendrier qui même s’il n’est pas satisfaisant, permettra de suivre les actions à mettre en œuvre pour répondre à la situation spécifique des CPS. Dès lors, nous reviendrons sur certaines échéances fixées lors de l’examen de votre plan d’actions et nous seront extrêmement vigilants pour que les dates retenues définitivement soient bien respectées. S’il est pris acte de la volonté de la direction de répondre au volet organisation du travail, conditions de travail et règles de vie, il en va tout autrement pour les volets indemnitaires et emplois.

En effet, dans les documents que vous nous avez fait parvenir, alors que la forte augmentation de la charge de travail a été clairement pointée et reconnue lors de l’audience du 23 décembre 2009 , vous ne cessez maintenant de chercher à minorer l’activité des CPS en faisant référence au taux d’appel non abouti. Or, cette montée en charge ne peut être contestée et doit se traduire par une pleine reconnaissance au niveau indemnitaire. Par ailleurs, la référence au taux d’appel non abouti ne vient que renforcer la revendication sur la question de l’emploi. D’ailleurs, les personnels vous rappellent dans les motions qu’ils ont déposées, que soit rapidement discutée cette question de l’emploi tant dans l’attribution de ceux qui étaient prévus et que de ceux qui doivent faire l’objet d’une création. Sur ce dernier point essentiel pour les conditions de travail des personnels des CPS, il ne s’agit pas de se limiter au comblement des vacances d’emploi ou de « déshabiller Pierre pour habiller Paul » mais bien de créer des emplois permanents. Vu le bilan édifiant de l’activité des CPS, il est temps et cela sans tarder que vous répondiez à la revendication portant sur l’emploi car pour l’heure, force est de constater que rien n’est prévu dans votre plan d’actions. Il est tout à fait inacceptable que la direction maintienne une situation dans laquelle le manque criant d’emplois ne permet plus aux personnels des CPS d’assurer leurs missions, laissant les usagers sans interlocuteur.

S’agissant de l’organisation de travail, des conditions de travail et des règles de vie, les personnels de par leurs motions, attendent des réponses concrètes. Nous prenons acte du fait que votre plan d’actions intègre l’ensemble de ces problématiques et que ces problématiques feront l’objet de notes cadre. Néanmoins, à propos de l’expérimentation de la plage de vacation téléphonique maximum de 5 heures, la revendication des personnels ne doit pas être détourné de son objet. Il est évident que cette modalité doit être généralisée à tous les CPS mais sans pour autant remettre en cause des organisations déjà en place et adaptées à chaque centre. Il n’est tout simplement pas question de prendre le risque de déstabiliser les organisations de travail au prétexte d’une uniformisation sans réelle utilité. Par ailleurs, les personnels revendiquent un droit à congés des agents identiques pendant la période de septembre à février. A l’opposé, vous souhaitez introduire des contraintes avec inacceptable ! la volonté de les normer et d’en faire des règles et une instruction. La CGT est totalement opposée à cette mesure qui ne se justifie plus si vous répondez préalablement à la question de l’emploi. Pour le droit à temps partiel et les pauses, la CGT ne se contentera pas de simples règles mais jugera le moment venu de la réalité des mises en œuvre.

Sur le volet indemnitaire, pour les personnels comme pour la CGT, le débat autour de cette question est loin d’être clos. Les personnels rejettent votre principe de comparaison entre CIS et CPS. L’ensemble des organisations syndicales vous l’avaient clairement signifié lors du groupe de travail du 11 décembre 2009, ce qui d’ailleurs, les avait amené à quitter ce groupe de travail. Vous comprendrez dès lors que la même proposition à l’audience du 23 décembre ait provoqué un fort mécontentement par une nouvelle mobilisation des personnels des CPS lors de la journée de grève d’hier.

Les personnels réitèrent donc leurs revendications en la matière :
Abandon de toute référence à un comparatif entre agents des CIS et des CPS et retour à une proposition basée sur une ACF de sujétion liée à la montée en charge de l’activité, du contexte de travail de masse, d’une spécificité technique et de la pénibilité liée aux plates-formes téléphoniques dans les CPS. La CGT demande à ce titre la présentation d’un barème conforme à l’arrêté ministériel et non pas un barème inapplicable aux agents des CPS.
Porter le niveau de cette ACF sujétion à un montant de 1 800€ annuels pour tous les personnels.
Rétroactivité pour le versement de l’ACF sujétion au 1er mars 2009. Il n’est pas question en effet de déterminer cette date en fonction du début des discussions avec l’administration, administration elle-même responsable de ne pas avoir répondu en temps et en heure aux mobilisations des personnels.

Il vous appartient sans tarder de nous indiquer si vous êtes en mesure d’apporter des réponses et faire de nouvelles propositions notamment sur la question indemnitaire pour laquelle le compte n’y est pas. En effet, les personnels qui l’ont décidé par motions, attendent maintenant des réponses claires et sans détours à leurs revendications.


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