accueil    |     calendrier    |     nos liens    |     ancien site (archives)    
Elections professionnelles
> 2011
Infos / mails
> vous avez reçu
Humeur ...
> ...ou humour ?
Contacts
> Section 37
> Nos adresses
> Nos élus
Journées...
> ...d’actions
Commissions
> CAP : filière gestion publique
> Comité Technique Local
> Hygiène Sécurité
> Services Sociaux
> Mutuelle
> "Berkaniens"
> commission de veille sociale
> CAP
> CTL
> CHS
Les personnels
> Demandes (mut.)
> Emplois
> Mutations
> Promotions
> Retraites dispo...
> paye/pensions
> congés/absences
> carrières
> notation
infos générales
> en bref
> restructurations
> protection sociale
> Fusion
Se syndiquer...
> Pourquoi ?
Espace des syndiqués
> Réunions CGT37
> Courriers/doc.div
> vous avez reçu
> Questions d’agts
Vous êtes dans la rubrique : > en bref
Retour à la rubrique inférieure

Publié le 19 juillet 2007

Derniers jours avant fermeture ?

Il y avait les optimistes ("Ce n’est pas encore fait !", "Ils n’oseront pas !", "Ce n’est pas aussi facile à dire qu’à faire !", etc...) et les pessimistes ("On est foutus !", "De toutes façons, la réforme est déjà prête !", etc...).

Depuis les élections présidentielles, chacun sentait confusément que tout pouvait aller très vite, en particulier avec la confirmation du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, alors même que certains secteurs étaient rassurés quant au fait qu’ils ne seraient pas concernés (Police, Justice, Education, Santé) réduisant ainsi le périmètre d’application de la mesure et augmentant mécaniquement son impact sur les autres secteurs, aux Finances en particulier.

Mais désormais même les plus sceptiques devront bien se faire une raison.

La fusion DGI - DGCP est programmée à brève échéance et avec elle, son lot de suppressions de sites et d’emplois. Et ne nous leurrons pas sur nos capacités de mobilisation : Les citoyens se battent (un peu) pour une classe, un bureau de poste mais il sera difficile de les faire réagir sur une Trésorerie ou un CDI alors même que la plupart ne distinguent pas très bien qui fait quoi dans nos missions respectives.

Quant à expliquer que l’essentiel des missions de la plupart de nos Trésoreries n’a rien à voir avec l’impôt, c’est possible, mais celà n’intéresse que les Maires ruraux, dont beaucoup sont eux aussi trés pessimistes et évoquent ouvertement l’idée que les élections municipales de 2008 pourraient être les dernières, en tout cas dans la forme et le nombre actuel des communes.

L’Europe l’a dit, et SARKOZY est sur le point de la faire. Dans l’indifférence générale..............

Pour les indécrotables méfiants, vous pourrez lire le texte provenant de la Revue Générale des Politiques Publiques suite au conseil des ministres de ce mercredi 20 juin 2007. Vous pourrez même l’imprimer en bas de page et le consulter directement sur le portail du gouvernement accessible sur Magellan en cliquant sur le lien fourni.

Mais après tout, il y a encore des gens qui refusent les théses scientifiques de l’évolution, persuadés qu’ils vivent dans un monde crée en 7 jours ! Ceux là attendront sans doute les cartons de déménagement pour s’inquiéter du problème !

La revue générale des politiques publiques

Le Premier ministre a présenté une communication sur la revue générale des politiques publiques, dont il a annoncé le lancement.

Les politiques publiques sont aujourd’hui soumises à un impératif de performance qui renvoie à une triple exigence d’efficacité, de qualité du service rendu et d’économie dans la gestion des finances publiques.

Ces trois exigences de l’État du XXIème siècle ont été comprises, depuis de nombreuses années, dans beaucoup de démocraties comparables à la nôtre. De grands pays ont ainsi conduit des politiques réussies de réduction des dépenses publiques, en prenant mieux en compte l’efficacité attestée de celles-ci, tout en investissant davantage dans les secteurs d’avenir tels que l’enseignement supérieur ou la recherche.

La France se doit d’entreprendre à son tour une révision générale des politiques publiques, comme l’a recommandé la commission, pluraliste, présidée par M. Michel Pébereau sur l’endettement public. En effet, comme l’a souligné cette commission dans son rapport, durant les vingt-cinq dernières années, les dispositifs et les structures publics se sont empilés, sans évaluation ni remise en cause des politiques mises en oeuvre.

Cet exercice n’épuise pas, à lui seul, le sujet de la réforme de l’État. Il en est toutefois le cadre qui donne du sens à toutes les actions de modernisation à mettre en ?uvre pendant la durée du quinquennat : simplification du droit et des procédures, développement de l’administration électronique, qualité des procédures de gestion et des systèmes d’information, organisation de l’État à l’échelon local et professionnalisation de la gestion des ressources humaines. Il se distingue de toutes les expériences antérieures en la matière à plus d’un titre :

- les réformes seront décidées par un Conseil de la modernisation des politiques publiques qui réunira autour du président de la République l’ensemble des ministres. Le ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique en sera le rapporteur général ;
- le président de la République et le Premier ministre ont demandé à tous les ministres de s’investir personnellement dans cet exercice et de mobiliser leurs services. Un travail complémentaire d’investigation et de documentation des réformes sera conduit par une équipe d’auditeurs, composée de spécialistes des secteurs public et privé, en lien avec les administrations concernées et le ministère du Budget ;
- les objectifs sont très ambitieux. Ainsi, en matière d’effectifs, la révision devra donner un mode d’emploi pour mettre en ?uvre de manière appropriée l’engagement d’embaucher un fonctionnaire pour deux partant à la retraite.

Mandatés par le président de la République et le Premier ministre, le secrétaire général de la présidence de la République et le directeur de cabinet du Premier ministre co-présideront deux fois par mois un comité de suivi de la révision générale des politiques publiques. Outre chacun des ministres pour les politiques publiques de son ressort, seront également membres de ce comité de suivi le ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique, le secrétaire d’État chargé de la Prospective économique et de l’Evaluation des politiques publiques, les rapporteurs généraux des commissions des finances de l’Assemblée nationale et du Sénat ainsi que M. Pébereau, président du conseil d’administration de BNP Paribas et M. Parini, receveur général des finances.

Les premiers résultats de cette révision générale sont attendus pour la fin du mois de mars 2008 afin de préparer la construction des budgets suivants.

Quatre chantiers concrets seront également lancés le 20 juin, en même temps que le chantier général de révision, pour montrer l’ambition des réformes :

- la fusion de la direction générale des impôts et de la direction générale de la comptabilité publique ;
- la fusion des services de renseignement ;
- la carte judiciaire ;
- la réduction de la charge administrative sur les entreprises et sur les collectivités locales ("l’impôt papier").

Pour relever le défi de l’efficacité et de la performance, les ministres et leurs administrations s’engageront résolument dans cet exercice qui conditionne la modernisation du service public en même temps que la maîtrise de nos finances publiques.

En lien pour un accès direct ICI


site sous Spip | Apache | php | MySQL, SNT-CGT 1999-2022.