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Publié le 24 octobre 2005

EDF : contre le passage en force du gouvernement

Le gouvernement vient de confirmer son choix d’introduire le privé dans le capital d’Edf.

La Cgt s’oppose à cette décision qui va conduire très rapidement à une hausse du coût de l’électricité, ce qui aura des conséquences sur le budget des salariés, mais aussi sur l’emploi dans les branches grosses consommatrices d’énergie (verre, chimie, métallurgie, transports...).

Le gouvernement a voulu assortir l’opération d’un certain nombre d’engagements de l’entreprise. Mais la contradiction est évidente entre cet affichage et le renforcement des exigences de rentabilité financière qui résulteront de l’ouverture du capital.

Le plan d’investissement de 40 milliards d’euros sur 15 ans est indispensable, mais il peut être financé par d’autres moyens préservant la logique de service public.

En 5 ans, l’Etat aura récupéré, au titre des dividendes dont il demande le versement, l’équivalent de l’augmentation du capital. C’est la preuve que l’Etat n’a pas renoncé à se payer sur les « bijoux de famille ».

Avec cette décision de privatisation, même partielle, d’une grande entreprise publique, nous sommes confrontés à une attitude dogmatique. Le gouvernement parle « d’environnement boursier favorable ». Nous aurions préféré qu’il prenne en compte l’environnement énergétique et l’atout que représente aujourd’hui Edf à 100 % publique pour l’emploi, le développement des activités industrielles et de service et la fourniture d’une énergie électrique bon marché.

On ne peut pas parler de « patriotisme économique » et renoncer à un contrôle complet d’Edf.

Avant tout appel aux marchés financiers, la Cgt revendique un débat public qui permette aux citoyens d’apprécier les arguments en présence et d’envisager d’autres réponses qui préserveraient les missions de service public d’Edf.

Mardi 25 octobre, des délégations déposeront auprès des pouvoirs publics plus de 100 000 pétitions qui réclament ce débat et s’opposent à l’ouverture au privé du capital d’Edf.

La mobilisation, à l’intérieur de l’entreprise publique, se renforce pour défendre l’emploi, les conditions de travail et les missions. De nouvelles initiatives professionnelles et interprofessionnelles seront décidées pour que les exigences des salariés, du privé comme du public, et des citoyens s’expriment encore plus fortement.

Déclaration Commune de la Cgt et de la Fédération Nationale Mines Et Energie Cgt (Lundi 24 Octobre 2005).


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