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Publié le 6 décembre 2005

Hier soir à Tours au Vinci

Tours : quel avenir pour le service public ?

C’est dans l’impressionnant - et complet - amphithéâtre du centre international des congrès de Tours que s’est déroulé, dans la soirée du lundi 5 décembre, le septième forum national de la Cgt. Le thème retenu pour cette dernière rencontre était posé sous la forme d’une question : “Quel service public pour demain ?” Un sujet d’actualité, en cette période d’ouverture du capital d’Edf et de grèves pour la défense et le développement des services publics.

En ouverture du débat, un documentaire d’une vingtaine de minutes a dénoncé les conséquences, dans le département de l’Indre-et-Loire, des réformes et réorganisations des services publics nationaux : fermetures de trésoreries, de bureaux de Poste, suppressions de trains Corail...
Une excellente introduction qui a permis à Denis Prost, membre de la direction nationale de l’association ATD-Quart Monde, de rappeler que la loi contre l’exclusion de 1998 - qui définit les six “droits fondamentaux” devant être accessibles à tous (santé, habitat, éducation, vie familiale, justice, travail) - rencontre à maintes reprises les services publics. Et qu’il arrive à ces derniers de ne pas satisfaire ces droits, notamment en effectuant des coupures d’électricité ou de gaz en raison de non paiement. “Il existe d’autres moyens que les coupures pour recouvrer les factures, poursuit Denis Prost. A Nancy, après des discussions entre usagers dits “démunis” et les services d’Edf, les coupures ont baissé de 60%”. François Nobili, patron de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME) de l’Indre-et-Loire, tout en rappelant son attachement aux services publics, a quant à lui demandé la création d’un service minimum dans les transports. Une intervention modérément appréciée par les participants...

Au fil des interventions, des pistes de réflexion se sont dégagées, particulièrement sur la nécessité de sortir les services publics de la logique marchande, en refusant notamment toute ouverture de capital. Un salarié d’Edf a ainsi expliqué que, depuis l’ouverture du capital de sa société, il constate une accélération des coupures pour impayés : iIl s’agit de faire rentrer de l’argent pour rémunérer les actionnaires”.
Autre exigence qui s’est fortement exprimée : salariés et usagers doivent peser démocratiquement sur les orientations futures de « leurs » services publics. La question du nécessaire remplacement des personnels partant à la retraite s’est placée également au centre des débats car, comme l’a fait remarquer un intervenant, “l’emploi public est le garant du service public”.

Frédérique Dupont, secrétaire confédérale en charge de la question des services publics, a proposé l’établissement d’un socle commun de revendications interprofessionnelles. Il aidera à renforcer le mouvement de reconquête des services publics qui, de plus en plus, mêle salariés, usagers et élus locaux.
Elle a également plaidé pour une utilisation des services publics comme moteur de croissance, de création d’emplois et d’aménagement du territoire... “Il faut briser le cercle vicieux des fermetures de sites de services publics qui, en plus de léser les usagers, ne facilite pas l’implantation des entreprises” a rajouté un intervenant dans le public. François Nobili a d’ailleurs reconnu que les entreprises avaient besoin des services publics pour leur développement. Une intervention plus appréciée que la première ! En conclusion du forum, Frédérique Dupont s’est félicité de la réflexion engagée et a promis de la poursuivre d’ici - et après - le 48e congrès.

Manolis Mavropoulos

Publié le 6 décembre 2005


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