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Publié le mars 2004

Le gouvernement doit tenir compte de l’expression démocratique...

...DU 28 MARS 2004 !

COMMUNIQUE DU BUREAU CONFEDERAL DE LA CGT

Le gouvernement doit tenir compte de l’expression démocratique du 28 mars 2004

Mardi 30 mars

A l’issue des élections régionales et cantonales, des 21 et 28 mars, plusieurs constats s’imposent :

Le taux de participation des électeurs reflète un regain d’intérêt pour les consultations électorales. C’est une bonne chose pour la démocratie. L’influence du Front National qui, au fil des scrutins, s’enracine sur l’ensemble du territoire est une source de préoccupation pour tous ceux qui sont épris de justice et de solidarité. Une majorité de citoyens, par le biais de ces élections, a délivré un message de portée nationale pour contester la politique du gouvernement Raffarin. Cette nouvelle donne n’est pas pour surprendre la CGT. Elle est la conséquence d’une attitude et d’une action gouvernementales qui n’ont pas pris la mesure des conditions exceptionnelles dans lesquelles le Président de la République a été élu avec plus de 80 % des suffrages.


COMMUNIQUE DE L’UNION DÉPARTEMENTALE DES SYNDICATS C.G.T. D’INDRE ET LOIRE

Le gouvernement doit tenir compte de l’expression démocratique du 28 mars 2004

Mobilisons-nous le 3 avril à 15h00, place Anatole France à Tours pour confirmer le message des urnes par un message de la rue !

A l’issue des élections régionales et cantonales, des 21 et 28 mars, plusieurs constats s’imposent :

 Le taux de participation des électeurs reflète un regain d’intérêt pour les consultations électorales. C’est une bonne chose pour la démocratie.

 L’influence du Front National qui, au fil des scrutins, s’enracine sur l’ensemble du territoire est une source de préoccupation pour tous ceux qui sont épris de justice et de solidarité.

 Une majorité de citoyens, par le biais de ces élections, a délivré un message de portée nationale pour contester la politique du gouvernement Raffarin.

Cette nouvelle donne n’est pas pour surprendre la CGT qui de par sa conception et de sa démarche, est porteuse de l’expression des salariés et toujours forte de propositions alternatives construites avec eux.

Ce message est la conséquence d’une attitude et d’une action gouvernementales qui n’ont pas pris la mesure des conditions exceptionnelles dans lesquelles le Président de la République a été élu avec plus de 80 % des suffrages.

En agissant comme si le programme de réformes d’inspiration libérale avait un soutien populaire, le gouvernement a accumulé des mesures dont le Medef était le principal inspirateur et le seul bénéficiaire, sans tenir compte de l’opinion des syndicats de salariés les plus représentatifs.

La loi sur la retraite des salariés a représenté un point de rupture. Injuste et inefficace elle tourne le dos aux défis que doit relever la société française sans régler le problème du financement.

Au-delà d’un changement d’équipe ministérielle, c’est bien l’attente d’un changement de cap dans la politique économique et sociale du gouvernement qu’a exprimé la majorité des citoyens. C’est aussi ce que portent les mobilisations professionnelles ou locales depuis plusieurs mois.

Dans ce contexte nouveau, la CGT met en garde :

- ceux qui prétendent accélérer le rythme et l’ampleur de réformes injustes, contestées parce que contestables, comme si rien ne s’était passé.

- Et qui pour certains tiennent le discours de mettre en place des ministres plus aguerris politiquement afin de mener le combat.

Toute les forces politiques doivent entendre ce message sorti des urnes, et ceux qui tiennent un discours de guerre à l’issue d’un vote dans une république démocratique est fortement déplacé dans notre pays car il mettent en péril non seulement la stabilité sociale, déjà fortement compromise, mais aussi la démocratie elle-même.

Le MEDEF, aussi, doit l’entendre car il est de sa responsabilité lors des négociations nationales ou dans les entreprises de tenir compte des propositions des Organisations Syndicales représentantes des salariés et de respecter non seulement le code du travail et les conventions collectives, mais aussi le droit syndical.

Enfin, le gouvernement doit tenir compte de l’expression démocratique du 28 mars 2004 car il faut considérer ce résultat comme l’expression des salariés qui ont manifesté au quotidien, pour l’emploi et contre les licenciements, pour la retraite, l’école, la culture, la recherche, les services publics, pour une réforme de progrès de l’assurance maladie.

Il faut arrêter cette politique de façade qui culpabilise les salariés ou les privés d’emplois par catégorie et qui conduit à un recul de société au début de ce 21ème siècle.

La protection sociale, l’emploi, le développement économique doivent être au cœur des politiques publiques avec des perspectives de progrès social avec des valeurs de solidarité.

La CGT a entendu le message adressé par les Français dans les urnes et appelle les salariés, les privés d’emplois et les retraités, au rassemblement pour porter dans l’action la contestation et l’action revendicative afin d’être plus efficace dans les négociations avec le MEDEF et le Gouvernement.

La CGT appelle avec la CFDT, la CFTC, l’UNSA et la FSU le 3 avril à une manifestation à 15h00, place Anatole France à Tours pour faire valoir nos revendications pour l’emploi, la Sécu, les services publics, dans le cadre des journées européennes pour la défense des droits sociaux.

Le 3 avril à Tours sera donc le premier rendez-vous après ces élections et comme le séisme n’a pas suffit, la CGT appelle à profiter de cette manifestation pour faire entendre au Gouvernement qu’il doit respecter la démocratie et modifier le programme politique afin de construire de véritables alternatives de progrès social :

 pour une véritable politique d’emploi stable et à durée indéterminée avec une responsabilisation des entreprises lors des licenciements imposés par des délocalisations ou de la sous-traitance, et pour la réouverture de véritables négociations sur l’UNEDIC ;

 pour l’arrêt des remises en cause du code du travail et du système de négociation collective qui ouvriraient la porte à des inégalités d’une entreprise à l’autre et entre les salariés ayant un emploi identique ;

 pour une réforme de la Sécurité sociale de progrès qui permette d’améliorer la couverture sociale, l’organisation et la qualité du système de santé avec un financement différent permettant de satisfaire les besoins de tous sous le contrôle démocratique des assurés sociaux, et pour la réouverture de véritables négociations du dossier des retraites ;

 pour le renforcement des services publics afin que tous les secteurs indispensables à la vie quotidienne comme l’énergie, les télécommunications, les transports, l’information, l’eau, l’éducation, la santé, la culture, le logement social, l’environnement soient préservés des logiques marchandes et financières et répondent en qualité aux besoins des usagers ;

 pour l’arrêt du projet de privatisation d’EDF GDF présenté par le gouvernement au Conseil d’état le 8 avril et pour l’ouverture d’un véritable débat public sur la politique énergétique que nous avons besoin en France et en Europe.

Tours, le 31 mars 2004.


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