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Publié le 22 mars 2005

Les premiers reculs du gouvernement sont le fruit des luttes

Au soir du 10 mars, la situation sociale en France a été bousculée par la forte mobilisation des salariés. Les déclarations de Jean-Pierre RAFFARIN, de certains de ses ministres, démontrent que le Gouvernement est contraint de compter avec la mobilisation.

Certes, les concessions annoncées, en particulier pour le secteur privé, demeurent bien en deçà des légitimes attentes des salariés et de leurs organisations syndicales. Pour autant, nombreux sont les signes tangibles qui soulignent que la donne est différente.

En ce qui concerne la fonction publique, Renaud DUTREIL a officiellement fait savoir que les négociations salariales, pour 2005 (voire 2006), étaient réouvertes.

Celles-ci débuteront le mardi 22 mars à 14 heures.

D’ores et déjà, des informations persistantes font état d’une possible nouvelle augmentation de la valeur du point de 0,8 ou de 1 %.

Bien entendu, une telle mesure, si elle était confirmée, ne répondrait pas à la globalité des revendications salariales portées par les syndicats, loin s’en faut. Notamment, le recul du pouvoir d’achat accumulé ces dernières années ne serait pas comblé.

En l’état, aucun accord salarial ne saurait être envisagé avec notre organisation. Néanmoins, il convient de mesurer le chemin parcouru.

En effet, quelle évolution depuis qu’à l’automne dernier, Renaud DUTREIL envisageait pour 2005 une mesure « qui ne saurait être inférieure à celle de 2004 ».

En termes plus clairs, il s’agissait d’une hausse de la valeur du point de 0,5 %. La détermination du front unitaire, les premières mobilisations initiées par la CGT, qui ont permis de fortifier l’unité d’action, l’avaient déjà amené à quelques modestes concessions.

L’éventuelle augmentation du point à un niveau égal ou légèrement supérieur à l’inflation traduirait un double recul beaucoup plus net :

Depuis 1984 inclus, ce serait seulement la sixième année où la majoration de la valeur du point couvrirait ou dépasserait la hausse du coût de la vie, la dernière remontant à 1998 ;
Porter l’essentiel du dispositif salarial sur la valeur du point, c’est reconnaître que celui-ci constitue bien l’élément principal et incontournable du salaire des fonctionnaires.

Il s’agit de ne pas s’y tromper : ces acquis significatifs, qu’il reste à concrétiser, sont à mettre au seul crédit de la mobilisation des salariés.

C’est une nouvelle preuve que la détermination, l’action unitaire sont les éléments indispensables pour obtenir des avancées.

Ceci étant, on est toujours loin du compte, et pas seulement sur les salaires. L’emploi public, les missions de service public, les convergences indispensables avec le secteur privé, sont, entre autres, autant d’éléments qui militent pour la poursuite de la vigilance et de l’intervention des personnels.

C’est dans cette optique que la CGT appelle à faire du 22 mars une journée de négociations sous contrôle des agents, avec assemblées générales, motions aux préfets, au ministre... déclaration de l’UGFF-CGT


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