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Publié le 13 septembre 2004

Mutuelle : article du journal "Le Parisien", 13/09/2004

Santé.
Un avis, celui du journal "le Parisien" du 13 septembre 2004 :
La mutuelle qui bouscule la Sécu....


Article du journal Le Parisien , lundi 13 septembre 2004

" Santé.

La mutuelle qui bouscule la Sécu.
L’initiative a de quoi provoquer un séisme. Une mutuelle de fonctionnaires propose des remboursements déconnectés de ceux de la Sécu et garantit un taux de cotisation stable sur cinq ans. Si ça marche, le principe pourrait faire école.

D’ici fin octobre, les 500 000 adhérents du groupe Initiatives Mutuelles devront choisir entre deux formules de complémentaire santé, applicables au 1 e r janvier 2005. Si la première (Multi Santé) est classique - elle se « contente », pourrait-on dire, de prendre en charge la différence entre ce que le patient débourse, et ce que l’assurance maladie rembourse - la seconde option, en revanche, est novatrice. Basée sur une nouvelle philosophie - « consommez intelligemment », en quelque sorte - Vita Santé n’hésite pas à déconnecter ses remboursements de ceux de la Sécu, tout en garantissant à ses adhérents une stabilité de leurs cotisations pendant cinq ans.

Autant dire, au moment où les complémentaires planchent sur les (nouvelles) hausses de 2005, que cette démarche est suivie de près. « Si ça marche, on s’engouffrera dans la brèche », confirme un patron de mutuelle. Ce grand chamboulement résulte d’une volonté simple : trouver une troisième voie, à l’heure où les complémentaires santé, soit relèvent leurs cotisations, soit rabotent leurs prestations, afin de faire face à l’envolée des dépenses. Las ! Assureurs ou mutualistes, en privé, tous reconnaissent qu’on a désormais atteint la limite.

Rembourser les médicaments utiles
Né en 2002 d’un rapprochement entre la mutuelle des Impôts, du Trésor, des Douanes et de la Justice, le groupe Initiatives Mutuelles vient donc de se lancer. Première idée force de Vita Santé : ne rembourser que le « médicalement utile ». Les adhérents sont invités à ne consulter que des praticiens en secteur 1 (NDLR : honoraires fixés par l’assurance maladie) ; la prise en charge des verres est fonction du degré de correction ; une prothèse dentaire est mieux remboursée pour une incisive que pour une dent non visible, etc. Quant aux médicaments à 35 % (vignette bleue), la part complémentaire sera rabotée de 65 % à 35 %, comme pour les vignettes blanches. « Avant, la situation était aberrante, puisqu’on dépensait deux fois plus pour eux que pour ceux à 65 %, pourtant plus utiles », explique le président de la Mutuelle des Impôts, Jean-Luc Nodenot, qui précise que ne plus être un simple « relais » de la Sécu est, aussi, synonyme de gain pour les adhérents. Non prises en charge par l’assurance maladie, mais médicalement utiles, les pilules de troisième génération, la chirurgie de la myopie, l’ostéopathie, la parodontologie, etc. font ainsi leur entrée dans la liste des prestations (partiellement) remboursées par Vita Santé. « Cela ne marchera que si les adhérents deviennent des acteurs à part entière », précise Jean-Luc Nodenot, pour qui la principale nouveauté de cette offre réside dans un changement de comportement. Les adhérents qui se lancent dans cette aventure acceptent ainsi des consultations préventives (gages d’économies à terme), s’engagent à comparer plusieurs devis avant de se lancer dans des frais importants - pour le même verre, les tarifs peuvent varier de 80 % - sollicitent une ligne d’information téléphonique afin de dénicher un praticien affilié au réseau, etc. Ce pari osé, qui mise sur une responsabilisation des patients, marchera-t-il ? Jean-Luc Nodenot y croit, sondages à l’appui : 50 % des adhérents de sa mutuelle seraient prêts à franchir le pas. "


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