Dans 2 mois, le 11 mars, vous allez être amenés à participer à un scrutin local et national afin d’élire vos représentants syndicaux en CAP.
C’est un moment important de la vie démocratique de notre ministère, puisque ce vote va définir pour les 3 prochaines années, la représentation syndicale dans les différentes commissions paritaires que sont les CAP, les CTP, les CHS et les CDAS.
La section CGT d’Indre et Loire a décidé, au travers de numéros « spécial élections » de rappeler les enjeux de ce scrutin.
Toute l’année, vous recevez des publications de la CGT et des délégués syndicaux viennent à votre rencontre sur votre lieu de travail.
Mais qu’est ce que la CGT ?
Il nous a semblé opportun de rappeler quelques grandes lignes de l’identité et du fonctionnement du 1er syndicat de France et de sa déclinaison au Trésor.
Un peu d’histoire
Afin de créer les conditions d’une plus grande efficacité, et dépasser les multiples courants d’idées qui les composent, les syndicats professionnels et interprofessionnels nés au cours du 19ème siècle, vont se réunir en congrès à Limoges en 1895 pour fonder la Confédération Générale du Travail.
Le syndicalisme confédéré est né. Mais c’est en 1902 puis en 1906 (congrès d’Amiens) que la CGT adoptera des structures durables et affirmera ses grandes orientations.
L’histoire tumultueuse de la CGT pouvait alors commencer au cours d’un 20ème siècle durant lequel elle marquera de son empreinte toutes les grandes avancées sociales, fruits de luttes âpres, opiniâtres, faites de terribles sacrifices de la part de ceux qui y participèrent.
ã Au cours de la première moitié du siècle, la CGT connut 3 scissions et 2 réunifications, liées essentiellement à des batailles idéologiques très marquées, entre un courant « réformiste anti-communiste » et le courant « révolutionnaire ». La dernière scission sera irrévocable et verra la création en 1948 de Force Ouvrière, et d’autres syndicats autonomes. (Pour mémoire : création de la CFTC en 1919 et de la CFDT en 1964).
Avant tout une confédération
La CGT est la Confédération Générale du Travail. Cela signifie que la CGT n’est pas un syndicat corporatiste, elle regroupe les travailleurs de toutes les branches professionnelles.
Cela permet une vision globale des sujets traités et le rassemblement des travailleurs pour des causes communes : retraites, sécurité sociale, salaires, emploi, formation professionnelle, etc.
La CGT est donc interprofessionnelle et s’organise en unions départementales et locales. Mais pour répondre aux besoins spécifiques, elle a des structures professionnelles tel que le Syndicat National du Trésor CGT.
La CGT revendique à ce jour environ 800 000 syndiqué(e)s. Elle est le 1er des syndicats français avec 32 % des voix aux dernières prud’homales.
(CFDT : 25%, FO : 18 %)
Le Syndicat National du Trésor (SNT-CGT)
Tout agent du Trésor adhérent à la CGT est affilié au SNT-CGT, le syndicat national dont le siège est à Montreuil.
Le SNT traite avec les instances nationales de la DGCP et participe aux instances ministérielles.
Par ailleurs, il redistribue les droits syndicaux (attribués aux syndicats suivant le score réalisé aux élections professionnelles) aux sections départementales Trésor de la CGT.
Concrètement, les personnels non syndiqués connaissent le SNT pour les publications « Tribune du Trésor », le guide de l’agent du trésor, et la souscription (tombola) annuelle.
La section CGT d’Indre et Loire
C’est l’entité locale de la CGT Trésor. On y retrouve plus de 50 syndiqués du département travaillant en poste, à la TG, au D.I.
C’est avant tout des agents qui s’unissent pour défendre, collectivement et sur notre lieu de travail, les droits et les intérêts des personnels.
La section CGT d’Indre et Loire s’efforce de privilégier le débat, en réunissant régulièrement l’ensemble de ses syndiqués et en proposant fréquemment les heures mensuelles d’information . C’est à notre sens le gage de transparence et de démocratie pour une organisation syndicale. La section CGT est la première organisation syndicale du département avec 53,14 % des voix et 14 élus titulaires et suppléants en C.A.P.Locales.
Les moyens financiers
Pour garantir son indépendance, la CGT est financée principalement par les cotisations de ses syndiqués. Celles-ci correspondent à 0,8% du traitement brut de l’adhérent quel que soit son grade. Ces cotisations permettent le fonctionnement de la confédération, des structures interprofessionnelles (unions départementales et locales), et des sections départementales (dans notre cas la CGT trésor 37).
Des recettes subsidiaires existent, la souscription nationale (tombola) par exemple. Plus qu’une loterie, c’est la participation des personnels du trésor au financement de leur organisation représentative, et donc de la défense de leurs droits.
Les moyens humains
Afin de fonctionner, la section CGT et donc les syndiqués CGT, bénéficient de décharges et autorisations d’absence syndicales prises sur le temps de travail et accordées par l’administration. La CGT revendique depuis longtemps que ces autorisations d’absences, comme la formation, soient prises en compte dans la charge de travail. Les conditions de travail de plus en plus difficiles et le manque de personnel empêchent bien souvent la participation des syndiqués à l’exercice de leurs mandats, et peuvent exacerber un peu plus les tensions avec les collègues. La section CGT 37 n’a pas de "permanent syndical".
Le nombre de décharges et d’autorisations d’absences syndicales est déterminé en fonction des résultats aux élections professionnelles.
Assurer la vitalité de la CGT au Trésor est donc un motif de plus pour voter massivement pour les listes CGT.
