accueil    |     calendrier    |     nos liens    |     ancien site (archives)    
Elections professionnelles
> 2011
Infos / mails
> vous avez reçu
Humeur ...
> ...ou humour ?
Contacts
> Section 37
> Nos adresses
> Nos élus
Journées...
> ...d’actions
Commissions
> CAP : filière gestion publique
> Comité Technique Local
> Hygiène Sécurité
> Services Sociaux
> Mutuelle
> "Berkaniens"
> commission de veille sociale
> CAP
> CTL
> CHS
Les personnels
> Demandes (mut.)
> Emplois
> Mutations
> Promotions
> Retraites dispo...
> paye/pensions
> congés/absences
> carrières
> notation
infos générales
> en bref
> restructurations
> protection sociale
> Fusion
Se syndiquer...
> Pourquoi ?
Espace des syndiqués
> Réunions CGT37
> Courriers/doc.div
> vous avez reçu
> Questions d’agts
Vous êtes dans la rubrique : > en bref
Retour à la rubrique inférieure

Publié le 24 juillet 2005

Privatisation des sociétés d’autoroutes

le service public encore une fois sacrifié pour le bénéfice exclusif des marchés financiers

Cette opération bénéficiera bien exclusivement à quelques opérateurs privés puissants au détriment des usagers et du secteur public.

La privatisation totale des entreprises concessionnaires des autoroutes, annoncée par le Premier ministre Dominique de Villepin dans sa déclaration de politique générale du 8 juin dernier a certainement moins frappé l’opinion publique que l’introduction en bourse de GDF, et celle annoncée d’EDF. Elle est pourtant exceptionnelle par son montant (environ 13 milliards d’euros selon les estimations actuelles), et tout autant que les précédentes elle sacrifie le service public aux marchés financiers.

Cette opération présente en effet trois caractéristiques principales :

- Elle aboutit à céder à des opérateurs privés un patrimoine public d’une valeur considérable (7.516 km d’autoroutes, dont la valeur globale est estimée à 37 milliards d’euros) financé depuis des décennies par les usagers à travers les péages des autoroutes.

- Elle risque d’être payée au prix fort par les usagers. Qui peut croire que les entreprises ne chercheront pas à répercuter sur le prix des péages la rémunération exigée par les actionnaires ? La création d’une instance de régulation des péages, sur le modèle des autorités indépendantes déjà existantes dans les secteurs de l’électricité et des télécommunications, est d’ores et déjà en discussion, ce qui démontre que le système actuel de contrat de service public entre l’Etat et les sociétés d’autoroutes est menacé.

- Enfin cette privatisation se fera au détriment d’autres projets de grands travaux que l’Etat entendait financer par les dividendes des sociétés d’autoroutes. rappelons que le précédent Premier ministre avait annoncé fin 2003 un ambitieux programme de 35 projets et 25 milliards d’euros à 70% dans le ferroviaire. Où l’Etat trouvera-t-il les ressources de substitution ?

Cette opération bénéficiera bien exclusivement à quelques opérateurs privés puissants au détriment des usagers et du secteur public.


site sous Spip | Apache | php | MySQL, SNT-CGT 1999-2022.